Martin Ziguelé crie sa colère : « Sans routes, nos campagnes meurent ! »

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Le député de Bocaranga 2 Martin Ziguelé dénonce l’abandon de l’Ouham-Pendé et du Lim-Pendé.
Martin Ziguelé, député de Bocaranga 3, alerte sur l’absence de routes dans l’Ouham-Pendé et Lim-Pendé, bloquant le développement et appauvrissant les populations rurales.
Le cri du cœur d’un député qui a vu la misère
Ici en Centrafrique, nos frères de l’Ouham-Pendé et du Lim-Pendé vivent un véritable enfer à cause du manque de routes. L’honorable Martin Ziguelé, notre député de Bocaranga 3, a poussé un véritable cri du cœur sur Radio Guira FM après avoir parcouru Bocaranga, Bozoum et Paoua.
Ses mots tombent comme un couperet : « La route, c’est le développement. L’absence de route, c’est l’absence de développement ». Voilà la vérité toute nue ! Nos compatriotes de l’intérieur sont bel et bien emprisonnés sur leur propre terre. Ils ne peuvent ni évacuer leurs produits, ni recevoir ce dont ils ont besoin. C’est un isolement qui les condamne à mort lente.
Nos paysans abandonnés dans leurs villages
À Paoua, ce grand carrefour de la région, c’est la désolation totale ! Nos vaillants cultivateurs se donnent corps et âme dans leurs champs, mais tout reste sur place. Pas de routes pour transporter, pas de moyens d’évacuer les récoltes vers les marchés. Comment voulez-vous qu’ils s’en sortent dans ces conditions ?
Le député Ziguélé n’a pas mâché ses mots : cette situation plonge nos populations dans une « misère » sans nom. Ce n’est plus de la vie, c’est de la survie pure et simple ! Nos frères et sœurs de l’intérieur valent mieux que ça. Ils ont le droit de vendre leurs produits, d’avoir accès aux soins, aux écoles, de vivre comme des êtres humains dignes.
Des autorités qui fuient nos routes défoncées
Le plus choquant dans tout ça, c’est que nos dirigeants le savent très bien ! Quand ils veulent visiter Paoua ou Bozoum, ils prennent l’avion parce qu’ils savent que les routes sont impraticables. Martin Ziguélé a mis le doigt sur cette hypocrisie : « Ils savent que les routes sont impraticables », mais ils ne font rien pour les arranger.
Cette déconnexion entre nos élites et la réalité de nos campagnes, ça fait mal au cœur. Nos populations se sentent abandonnées, oubliées par ceux-là mêmes qui doivent les servir. Comment peut-on diriger un pays en ignorant les souffrances de ses citoyens ?
La jeunesse qui se perd faute d’espoir
Le pire dans cette histoire, c’est ce qui arrive à nos jeunes. Sans routes, pas de développement. Sans développement, pas de travail. Sans travail, pas d’argent. Et sans argent, nos jeunes se tournent vers n’importe quoi pour survivre.
L’honorable Ziguélé a parlé vrai : « L’absence de revenus crée des vices et des comportements nocifs ». Nos jeunes gens, faute d’opportunités, sombrent dans la délinquance. Ils perdent leurs repères, abandonnent les valeurs que nos anciens nous ont transmises. C’est tout l’avenir de nos communautés qui est en danger….
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