À la radiotélévision centrafricaine : le chaos s’installe sous l’ère Maxime Balalou

 

À la radiotélévision centrafricaine : le chaos s'installe sous l'ère Maxime Balalou
Le ministre et porte parole du gouvernement Maxime Balalou

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Les médias publics centrafricains traversent une période noire. Dans les couloirs de la radio comme de la télévision nationale, les querelles quotidiennes ont remplacé le travail journalistique. Les présentateurs improvisés bafouillent pendant les journaux, les textes mal rédigés s’enchaînent, tandis que des directeurs sans qualification, nommés par Maxime Balalou,  tentent tant bien que mal de gérer des services dont ils ignorent le fonctionnement.

 

Le ministre de la Communication, Maxime Balalou, a transformé la radiotélévision nationale en un plateau de l’absurde par une série de nominations ahurissantes. À la télévision centrafricaine, le nouveau directeur général, monsieur Bienvenu Bissayo, un homme sans expérience, tente de bricoler les choses dans une confusion totale. Prince Koyagbelé, un amateur de cinéma sans formation journalistique, se retrouve Directeur de l’information. Cet homme tente de bricoler dans un chaos général. Cependant, à la radio Centrafrique, une nouvelle chef de service de la rédaction, sans qualification journalistique, ramassée dans le quartier, peine à assumer ses responsabilités, et ce, avec la complicité du ministre Maxime Balalou.

 

Les conséquences sont désastreuses sur les antennes. À la radio nationale, le journal de vendredi dernier a particulièrement marqué les esprits : la voix juvénile de la nouvelle chef de rédaction, ses hésitations et son français approximatif ont transformé le bulletin d’information en un exercice pénible pour les auditeurs. “On dirait une collégienne qui lit un texte pour la première fois dans la classe devant ses collègues”, commente un auditeur régulier.

 

La situation n’est pas aussi meilleure à la télévision. Les présentateurs enchaînent les erreurs, butent sur les mots, peinent à donner du sens aux textes qu’ils lisent. “Les journaux télévisés sont devenus une épreuve pour les téléspectateurs”, témoigne un ancien de la maison. “Les textes sont mal rédigés, truffés de fautes, et personne, y compris le ministre Maxime Balalou,   ne semble s’en soucier“.

 

Dans les locaux des deux médias, l’atmosphère est devenue irrespirable. Les professionnels expérimentés ne cachent plus leur mépris pour ces nominations politiques organisée par le ministre Maxime Balalou, qui ont placé des novices à des postes clés. “Comment travailler sérieusement quand votre supérieur ne connaît même pas les bases du métier ?”, s’interroge un journaliste radio. Les disputes éclatent régulièrement, transformant la radiotélévision nationale en une arène où les confrontations personnelles éclipsent la mission d’information.

 

Face à cette situation, le ministre Maxime Balalou multiplie les réunions de crise. Mais ses interventions ne font qu’ajouter à la confusion. “On ne peut pas décréter le respect“, note un cadre de la télévision. “Quand les responsables n’ont ni les compétences ni la dignité nécessaires pour leur poste, aucune réunion ne pourra y remédier“.

 

La comparaison avec la gestion précédente est particulièrement accablante pour l’actuel ministre Maxime Balalou. Bien que son prédécesseur Ghislain Djorie ait fait l’objet de nombreuses critiques, la situation actuelle avec Balalou atteint des sommets dans le dysfonctionnement total. Les observateurs du paysage médiatique centrafricain s’accordent : jamais la télévision nationale n’avait connu une telle désorganisation.

 

L’ironie de la situation n’échappe à personne : Maxime Balalou, lors de sa récente conférence de presse hebdomadaire, dénonçait l’usurpation du titre de journaliste par certaines personnes à Bangui, nomme aujourd’hui contre toute attente des personnes sans qualification aux postes les plus sensibles de l’audiovisuel public. Cette incohérence témoigne d’une absence totale de sa vision pour le service public.

 

Les conséquences de cette situation dépassent largement le cadre de la télévision centrafricaine et de la radio Centrafrique. La télévision nationale, censée être un pilier de l’information publique, ne remplit plus son rôle. Les Centrafricains se détournent progressivement de leur média public, préférant d’autres sources d’information, et ce, à cause du ministre Maxime Balalou.

 

La crise actuelle pose une question: comment la télévision centrafricaine et la radio Centrafrique pourront-elles retrouver leur crédibilité ? La réponse passe nécessairement par un retour aux fondamentaux : des nominations basées sur les compétences, une formation continue du personnel, et une vision claire pour l’avenir du service public audiovisuel.

 

En attendant un sursaut salvateur, les Centrafricains voient leurs médias publics s’enfoncer dans une spirale de médiocrité. Une situation d’autant plus alarmante que le pays a plus que jamais besoin d’une information professionnelle et fiable, tant à la radio qu’à la télévision.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

Contactez Corbeau News Centrafrique

Tel/WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email : corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Rejoignez notre communauté

Chaîne WhatsApp CNC

3ème Groupe CNC

4ème Groupe CNC

Groupe Le Soleil

Note : Les deux premiers groupes sont réservés aux publications officielles CNC.

“`