mercredi, janvier 8, 2025
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Acharnement contre le journaliste Christian Aimé Ndotah : quand le ministère de la Fonction publique s’en mêle

Acharnement contre le journaliste Christian Aimé Ndotah : quand le ministère de la Fonction publique s’en mêle

 

Acharnement contre le journaliste Christian Aimé Ndotah : quand le ministère de la Fonction publique s'en mêle
Christian Aimer Dotah, ancien directeur de la Radio Centrafrique.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 Des sanctions qui s’enchaînent sans répit. À peine réintégré suite à une suspension sans solde de trois mois, Christian Aimé Ndota, ancien directeur général de la radio Centrafrique, administrateur de presse, reçoit un avertissement du ministre de la Fonction publique Marcel Dimassé. Une décision rendue publique ce 3 janvier à la radio nationale, qui montre une action concertée pour faire taire un professionnel des médias.

 

Contre Christian Aimé Ndotah , le rouleau compresseur administratif ne s’arrête pas

 

L’administration frappe encore Christian Aimé Ndotah. Les motifs avancés :  “inobservation de la discrétion professionnelle” et “désobéissance hiérarchique”,  trahissent la volonté de bâillonner un journaliste qui dérange. Cette nouvelle sanction, tombée le 31 décembre 2024, prolonge une série de pressions ininterrompues  contre ce pauvre journaliste Christian Aimé Ndotah.

 

Les faits parlent d’eux-mêmes. Tout juste sorti d’une période de trois mois sans salaire entre juillet et octobre 2024, ce professionnel expérimenté n’a pas eu le temps de retrouver son équilibre qu’une nouvelle sanction s’abat sur lui.

 

Des ministres aux intentions douteuses

 

Cette décision pose question dans son timing et sa forme. Les échanges entre le ministère de la Communication et celui de la Fonction publique ne laissent guère de doute sur leur intention commune de mettre au pas ce journaliste, Christian Aimé Ndotah.

 

Cette affaire montre comment les bureaux ministériels peuvent devenir des chambres d’écho où résonnent les ordres de faire taire les voix critiques. Ces méthodes rappellent des pratiques qu’on croyait révolues, où l’administration servait à briser les résistances.

 

La presse libre en danger

 

Les conséquences dépassent la personne de Christian Aimé Ndotah. Cette décision résonne comme un coup de semonce pour tous les journalistes : ceux qui gardent leur liberté de ton s’exposent à des représailles administratives continues.

 

Ces pressions répétées sapent les fondements mêmes du droit à l’information. Un journalisme sous contrainte permanente ne peut plus jouer son rôle de vigie démocratique.

 

Un test pour nos institutions

 

Quand l’administration devient un outil contre la presse libre, c’est tout l’édifice démocratique qui vacille. Cette spirale punitive, si elle continue, risque d’étouffer toute velléité d’indépendance dans les médias.

 

Notre équipe poursuivra son travail d’investigation pour comprendre les dessous de cette affaire. Les citoyens doivent savoir qui tire les ficelles et quels intérêts se cachent derrière ces sanctions répétées.

 

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