À Bocaranga, le régime veut éteindre les lampadaires de Dologuelé
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
À Bocaranga, une ville située à 532 km de Bangui dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, un projet d’éclairage public fonctionnel du député Anicet Georges Dologuelé, provoque paradoxalement des tensions politiques qui démontre la dérive inquiétante de la gouvernance en République centrafricaine.
Une réalisation exemplaire du député Anicet Georges Dologuelé menacée à Bocaranga
Les lampadaires solaires installés par l’économiste centrafricain Anicet Georges Dologuelé, président du parti URCA, député de Bocaranga 1 , font l’objet d’une campagne hostile de la part des partisans du pouvoir en place. Pourtant, ce projet d’éclairage public démontre une efficacité remarquable : “Les lampes s’allument parfaitement et aucune n’a été endommagée ou n’est tombée en panne depuis leur installation il y’a plus de deux ans”, témoigne un habitant qui souhaite garder l’anonymat.
La logique destructrice du sectarisme politique
Les militants du MCU (Mouvement Cœurs Unis) à Bocaranga exigent le démantèlement de ces installations fonctionnelles pour les remplacer par “leurs” lampadaires. “Il faut remplacer ces lampes par celles du MCU car les gens pensent trop à Anicet Georges Dologuelé quand ils les voient”, affirme un jeune partisan du pouvoir, démontrant une conception clientéliste mortifère de l’action publique.
L’impact sur la population
Cette infrastructure a pourtant transformé la vie nocturne à Bocaranga. “La ville de Bocaranga est mieux éclairée que Bangui”, confirme un observateur centrafricain . Les habitants peuvent désormais vaquer à leurs occupations tard dans la soirée, comme lors de la diffusion d’un match de football opposant l’équipe de Barcelone à celle de Madrid qui a vu la population célébrer spontanément dans les rues illuminées jusqu’à 24 heures.
Une menace pour le développement
Cette volonté de destruction d’équipements publics fonctionnels pour des motifs purement politiciens explique l’une des causes profondes du sous-développement chronique de la République centrafricaine. “Le pays se construit sur la base de la succession. Si un régime arrange quelque chose et qu’un autre arrive au pouvoir, il doit continuer dans la même direction. Mais détruire ce que l’autre a fait pour reconstruire à nouveau, c’est vraiment critique”, déplore un notable de la ville de Bocaranga.
Cette situation à Bocaranga démontre comment le sectarisme politique mine les efforts de développement et pénalise directement les populations, traduisant une conception prédatrice du pouvoir où l’intérêt partisan prime sur le bien commun.
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