Les victimes centrafricaines de la LRA réclament justice
Bangui, CNC. L’Association des Victimes centrafricaines de l’Armée de Résistance du Seigneur de Centrafrique (AVLRAC) a réagi au report de l’audience de confirmation des charges contre Joseph Kony à la Cour pénale internationale (CPI). Dans un communiqué publié le 3 octobre, l’AVLRAC demande à participer au procès et à obtenir réparation pour les crimes subis.
“Les victimes centrafricaines de Joseph Kony aspirent à ne pas être oubliées par la justice internationale”, a déclaré Aubin Kotto-Kpenze, président de l’AVLRAC. L’association revendique le droit des victimes à prendre part au procès, comme le prévoit le Statut de Rome de la CPI.
Maître Isabelle Kessel, avocate de l’AVLRAC, souligne l’importance de cette démarche : “Les victimes doivent pouvoir faire entendre leur voix. C’est essentiel pour leur reconstruction et leur résilience“. Elle rappelle que l’article 68-3 du Statut de Rome garantit aux victimes le droit d’exprimer leurs vues et préoccupations devant la Cour.
L’AVLRAC réclame des réparations pour les multiples exactions commises par la LRA en Centrafrique depuis 2008 : viols, enlèvements, assassinats, incendies, pillages, grossesses forcées, mutilations, tortures, déportations et enrôlement forcé d’enfants.
Le communiqué appelle également le gouvernement centrafricain à saisir le Procureur de la CPI concernant ces crimes, en vertu de l’article 15 du Statut de Rome. Pour l’AVLRAC, c’est une condition nécessaire à la reconstruction et à la résilience des victimes.
Malgré ce report, l’association maintient sa “confiance dans la Cour pénale internationale, qui soutient toujours les plus vulnérables”. Elle espère que les victimes centrafricaines pourront faire entendre leur voix dans cette procédure judiciaire internationale.
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