FACA ou le Chaos Militaire : Quand des Soldats d’une armée nationale sont Devenus des Brigands et ouvrent le Feu….
Bangui, CNC. Lundi 7 octobre 2024, un soldat des Forces armées centrafricaines (FACA), muni de son arme de service, a blessé un civil lors d’un différend à 45 km de Markounda. Cette nouvelle affaire confirme l’indiscipline et le Chaos Militaire ainsi que la criminalité endémique au sein de cette armée nationale.
Encore une fois, les Forces armées centrafricaines (FACA) sont impliquées dans un acte de violence qui dépasse largement le cadre de leur mission de protection de la population et de défense nationale. Ce lundi 7 octobre 2024, aux environs de 8 heures du matin, un soldat armé d’un fusil d’assaut AK-47 a tiré sur un civil suite à un différend privé, à 45 km de Markounda, sur l’axe Maitikoulou. Selon plusieurs témoins, ce litige n’avait rien à voir avec des questions de sécurité publique, mais serait lié à une affaire personnelle impliquant ce soldat, provoquant ainsi un Chaos Militaire. Cet acte criminel, commis par un individu censé incarner l’autorité et la protection, reflète une fois de plus la dérive inquiétante des FACA, devenues pour beaucoup un groupe de brigands armés plutôt qu’une force de défense nationale.
L’armée centrafricaine, censée être le pilier de la sécurité dans un pays en proie à l’instabilité, est régulièrement imbibée dans des affaires de violence, de braquage, d’extorsion et de corruption. Ce dernier incident ne fait qu’alimenter les critiques contre une institution gangrenée par des éléments incontrôlables et souvent criminels. Les autorités militaires se montrent incapables de discipliner leurs hommes, laissant ces derniers agir en toute impunité, armés jusqu’aux dents, provoquant ainsi un Chaos Militaire , au détriment de la population civile. À Markounda, la victime de ce tir a été transportée d’urgence au centre de santé local pour recevoir des soins, mais son état reste préoccupant.
Comment une armée censée protéger le peuple peut-elle tolérer en son sein de tels actes de violence gratuite ? Cette question demeure sans réponse, alors que les autorités militaires continuent de minimiser les incidents de ce genre, alors que l’armée nationale s’effondre dans un Chaos Militaire.
Corbeaunews-Centrafrique