Centrafrique: Le parti RPR du Président Nguendet annonce son congrès pour janvier 2015

Publié le 15 décembre 2014 , 9:18
Mis à jour le: 15 décembre 2014 9:18 am
Alain Ndongou
Alain Ndongou. Photo: FR/CNC

Le parti RPR du Président Nguendet annonce son congrès pour janvier 2015

Bangui (Corbeau News Centrafrique): 15-12-2014.  Le Porte-parole du parti Rassemblement pour la République (RPR), M. Jean Christophe Nguinza a animé, dimanche 14 décembre 2014, une conférence de presse au siège de ce parti. Au centre de l’exercice de questions/réponses avec les professionnels des médias, l’annonce du congrès du RPR, les réalisations du parti depuis sa rentrée politique de juin dernier et autres questions liées à l’actualité, notamment la sécurité, les élections, le forum de Bangui, mais aussi une réponse du RPR à l’accusation du KNK à l’encontre de son président Alexandre Ferdinand Nguendet dans le feuilleton de Bambari.

21 juin 2014, le parti RPR fondé par le président Alexandre Ferdinand Nguendet, président en exercice du Conseil national de transition a fait sa rentrée politique. Sept mois plus tard, le parti fait le point en mi-parcours de la situation avant d’annoncer la tenue prochaine de son congrès. D’abord, à la surprise générale, le porte-parole annoncé que le RPR « a profité de ce laps de temps, malgré la situation sécuritaire difficile, pour mettre en place ses structures couvrant déjà 80% du territoire national. » A en croire ce dernier, des équipes ont déjà sillonné beaucoup de localités de la RCA où elles ont implanté les structures de base de ce jeune parti.

Fort de cette assise nationale, « le RPR sera présent à tous les prochains rendez-vous électoraux » allusion faite notamment aux élections de juin-juillet 2015 en RCA. Aussi, les travaux titanesques abattus par le bureau du parti RPR ont permis aujourd’hui à ce parti d’être finalement prêt pour son congrès. D’ailleurs à ce propos, M. Jean Christophe Nguinza a annoncé : « il m’est particulièrement agréable de vous annoncer que le RPR tiendra son congrès du 26 au 28 janvier 2015. Ce sera l’occasion de rencontres, de convivialité et surtout d’échanges des républicaines et Républicains, de partager les expériences de nos aïeuls tant à l’intérieur que de l’extérieur. Ce serait le temps fort de notre parti. » Telles ont été les chantiers abattus et d’autres à réaliser à court termes.

Les journalistesEntre temps, le président fondateur de ce parti, Ferdinand Alexandre Nguendet a été personnellement visé ces derniers temps par des accusations dont celle du Secrétaire général et président par intérim du parti KNK de François Bozizé, relative à la marche de soutien à la prise de pouvoir de la Séléka. A ce sujet, le RPR se veut rassurant et répond en ces termes à M. Bertin Bea : « S’il est vrai que certains centrafricains soutenaient la politique du régime Bozizé, vers la fin, une grande majorité dont le Président fondateur du RPR, était contre la façon dont le parti KNK gérait les affaires publiques caractérisées par le tripatouillage à grande échelle des élections, le tribalisme, le clientélisme, le népotisme etc. Donc, la marche c’était pour saluer le renversement de ce régime et non pour matérialiser sa proximité avec Séléka. »

Par ailleurs, le porte-parole du RPR, sur les traces de son président fondateur, a formulé les vœux ardents suivants pour le retour à la sécurité : « Sur les FACA, la prise de position du Président fondateur sont toujours constantes qui se résument en une phrase simple ‘’la réhabilitation et le déploiement des FACA sur toute l’étendue du territoire’’ ; puis, le Président a demandé l’expulsion pure et simple du Nigérien général Ali DARAS ou sa neutralisation pour la mise à la disposition de la justice  et enfin ; pour les Séléka, cantonnement et relocalisation en attendant le processus de DDR. »

Pour terminer, le RPR a été également demandé au gouvernement de prendre ses responsabilités, car de l’avis du porte-parole M. Jean Christophe Nguinza, le gouvernement a démissionné devant toutes ses responsabilités pour n’attendre tout que de la communauté internationale qui est venue l’accompagner seulement d’où cette question « entre l’Accompagné et l’Accompagnateur, qui donne les directives ? » Et ceci dans tous les domaines, notamment sécuritaires, humanitaires et socio-politique.

 Bangui / Fred Krock / Corbeau News Centrafrique.

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