mardi, décembre 17, 2024
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Des mercenaires du groupuscule Wagner auraient reçu pour mission de tuer le président ukraini en. Mais Wagner, qu’est-ce que c’est ?

Des mercenaires du groupuscule Wagner auraient reçu pour mission de tuer le président ukrainien. Mais Wagner, qu’est-ce que c’est ?

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Bangui ( République centrafricaine ) – Des mercenaires du groupuscule Wagner auraient reçu pour mission de tuer le président ukrainien. Mais Wagner, qu’est-ce que c’est ? .

Selon les informations du média britannique The Times, plus de 400 mercenaires russes opèrent à Kiev avec l’ordre du Kremlin d’assassiner le président Zelensky et son gouvernement./////////////.

Il leur serait demandé de préparer le terrain pour que Moscou prenne le contrôle./////////////.

Le groupe Wagner ? Qui le compose ? Et que fait-il ? Il s’agit d’une milice privée dirigée par un proche allié du président Vladimir Poutine et fonctionnant comme une branche indépendante de l’État. Le Kremlin a toujours nié l’existence de ce groupe, répétant avec insistance que “les sociétés militaires privées sont interdites en Russie”. Mais selon The Times, des mercenaires sont revenus d’Afrique il y a cinq semaines, avec pour mission “d’anéantir le gouvernement de Zelensky en échange d’une importante prime financière.”/////////////.

En Ukraine, en Syrie et ailleurs/////////////.

Amnesty International avait rédigé une longue description de cette armée privée dans sa revue La Chronique, en septembre 2021. L’organisation non gouvernementale y rappelle que c’est en 2019 que Denis Korotkov, ancien policier de Saint-Pétersbourg et actuel reporter pour le journal d’opposition russe Novaya Gazeta, commence à détailler les “sales boulots” effectués par ce groupe mystérieux. Cette année-là, le journaliste découvre une vidéo de torture et décapitation tournée en 2015. Il parvient à identifier un des intervenants. C’est le début d’une longue enquête./////////////.

Selon les sources, entre 2 500 à 5000 hommes forment ce groupuscule et sont répartis à travers le monde, sur les conflits où la Russie a des intérêts stratégiques. “Avec les sécessionnistes du Donbass, en Ukraine. Mais aussi avec les troupes de Bachar al-Assad, en Syrie”, note Amnesty International qui accuse Wagner de “commettre des tortures, des exécutions ou des viols, contre des civils, dans des zones de conflit.”/////////////.

Depuis la révélation de l’existence de cette unité secrète, des témoignages d’anciens combattants ont été recueillis. Certains confirment avoir combattu en Syrie et en Ukraine pour un bataillon créé par Dimitri Outkine, un lieutenant-colonel du renseignement militaire russe (le GRU) passé au privé. Ces soldats auraient également eu accès à une caserne du GRU (le renseignement militaire russe) pour s’entraîner au combat. En août 2021, la BBC estimait à 10.000 le nombre de mercenaires à avoir combattu sous la bannière du groupe de Wagner au cours des sept dernières années./////////////.

Prigojine, l’ami de Poutine /////////////.

Le journaliste Korotov continue d’enquêter, recoupe les documents et remonte les numéros de téléphone. Avec l’aide du média russe RCB et du site d’investigation Bellingcat, il découvre qu’un milliardaire de Saint-Pétersbourg, Evgueni Prigojine, est à la tête de Wagner. Aucun document officiel ne relie l’homme à l’organisation criminelle. Mais quand il questionne les anciens soldats de Wagner sur le rôle de Prigojine, on lui confirme que “c’est lui le boss”./////////////.

Prigojine, c’est aussi un ami de Vladimir Poutine. Après un séjour en prison pour banditisme et vols avec violence, il ouvre des restaurants de luxe, où Poutine se rend parfois. Ce dernier permet à son ami de devenir le traiteur officiel du Kremlin et de fournir les cantines de l’armée et les écoles de Russie. Il investit une partie de sa fortune dans une agence de communication que le FBI accuse depuis 2016 d’avoir influencé les élections américaines en faveur de Donald Trump./////////////.

Questionné par The Bell, un média russe basé à Londres, Prigojine nie tout lien avec le ministère de la Défense, et assure qu’il ne peut “ni financer ni équiper une société de mercenaires qui n’existe pas”.

Avec Lalibre.be

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