Bangui, République centrafricaine, dimanche, 12 septembre 2021, 02:56:18 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le corps sans vie d’une jeune femme âgée d’environ 30 ans a été retrouvé à son domicile du quartier Malimaka, dans le cinquième arrondissement de Bangui. Selon le service de la police judiciaire qui a été appelé sur le lieu, la victime aurait été battue à mort par son conjoint, actuellement en garde à vue à la brigade criminelle.
Selon le service de la police judiciaire de Bangui, l’incident avait eu lieu dans la nuit du vendredi à samedi 11 septembre 2021. On ignore les circonstances exactes de cet acte criminel, mais certains témoins ont indiqué que c’est le conjoint qui aurait abattu sa femme. D’autres témoins ont aussi déclaré que la victime aurait été battue à mort par son conjoint à cause de la jalousie. D’après eux, le corps de la victime présentait de multiples contusions : des nombreux hématomes et traces de coups. Ce qui montre qu’elle aurait été torturée sauvagement jusqu’à sa mort par son conjoint. Du côté de la police, aucune déclaration officielle n’a été faite, mais l’un des enquêteurs joints au téléphone par CNC déclare qu’une enquête a été ouverte pour homicide volontaire, et le conjoint de la victime, présumé auteur de ce crime est actuellement en garde à vue à la brigade criminelle.
Rappelons que ce dernier temps à Bangui, les cas de féminicide se multiplient dans les quartiers. Le mois de juillet dernier, une femme avait été tuée par son conjoint, un élément de la garde présidentielle. Ce qui avait créé de nombreuses réactions dans la capitale. Même les défenseurs des droits de l’homme avaient réagi. C’est le cas de l’avocate Arlette SOMBO DIBELLE qui avait dénoncé un acte odieux.
« Selon les dispositions de l’article 51 du Code pénal, lorsque le meurtre est commis par préméditation, il est qualifié d’assassinat (article 53). Et l’article 120 de ce même code de procédure dit que la torture est puni de peine de mort lorsqu’elle précède, accompagne, ou suit un crime. Nous sommes, semble-t-il, dans ce cas là. Or la constitution centrafricaine protège les individus dans leur droit, les rend égaux », avait déclaré Maître Arlette SOMBO DIBELLE.
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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