Centrafrique : Focus sur le sous-groupement Transmission de l’opération Sangaris
Faire le point exact des unités engagées sur un théâtre extérieure est compliqué de nos jours, dans la mesure où les Groupements tactiques interarmes (GTIA) et autres sous-groupements sont formés grâce à l’apport de plusieurs régiments. Qui plus est, des spécialités sont moins mises en avant que d’autres dans les compte-rendus, alors qu’elles jouent un rôle fondamental. C’est ainsi le cas du Service de santé des armées (SSA), dont les personnels sont aussi indispensables qu’efficaces. Et celui des transmetteurs…
Ainsi, le sous-groupement transmission (SGTRS) a pour mission de déployer et surtout de faire fonctionner les systèmes d’information et de communication (SIC) nécessaires à la bonne marche de la force Sangaris. Et cela, comme le souligne l’État-major des armées, « malgré les disparités des infrastructures de connexion entre les régions ». Il s’agit d’une tâche essentielle pour la bonne coordination entre les 3 GTIA engagés sur l’ensemble du territoire centrafricain et le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT), basé à l’aéroport de Bangui.
Le SGTRS a réalisé, depuis sa mise en place, 1.500 interventions et mené les travaux requis par près de 300 « ordres SIC », que ce soit à Bangui ou en province. Il est actuellement formé par le 41e Régiment de Transmissions de Douai et appuyé par des éléments de lla compagnie de commandement et de transmissions de Chalons, du 48ème Régiment de Transmissions d’Agen et de la DIRISI (Direction Interarmées des Réseaux d’Infrastructure et des Systèmes d’Information) de Bordeaux.
Jusqu’au 11 juillet dernier, le SGTRS était commandé par le lieutenant-colonel Lamirault. Ce dernier a passé le relais, à cette date, au lieutenant-colonel Balland.
Par: Zone militaire
Photo : Le PCIAT de Bangui, qui ne fonctionnerait pas sans le SGTRS (c) ECPAD