Un mouvement de soutien à Dologuélé, Mabôkô Ôkô E Mbouggi,  appelle à l’union de l’opposition centrafricaine face à Touadera

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Un mouvement de soutien à Dologuélé, Mabôkô Ôkô E Mbouggi,  appelle à l’union de l’opposition centrafricaine face à Touadera

 

Un mouvement de soutien à Dologuélé, Mabôkô Ôkô E Mbouggi, appelle à l’union de l’opposition centrafricaine face à Touadera
Photo de la famille à la fin de la conférence de presse du Mabôkô Ôkô E Mbouggi, le mardi 9 décembre 2025. Photo CNC

 

Rédigé le 09 décembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

 Le Mouvement du soutien à la candidature de l’opposant Anicet-Georges Dologuelé, Mabôkô Ôkô E Mbouggi, a tenu, ce mardi 9 décembre 2025,  sa conférence de presse au restaurant Bar Chez MATIS, pk11, sortie nord de Bangui. PANGEUL Abdel, ingénieur des TP et écrivain-poète, coordonnateur du mouvement, accompagné d’Arsène Elien, administrateur d’assurance, ont présenté leur démarche en faveur d’Anicet Georges Dologuélé pour la présidentielle de décembre 2025.

 

 

Au démarrage de la conférence de presse, PANGEUL Abdel prend la parole devant les journalistes réunis. Il énumère ce qu’il considère comme des manquements du régime actuel. Les crises économiques touchent le quotidien des Centrafricains, affirme-t-il. La corruption s’est installée dans l’appareil étatique. Les ministères connaissent selon lui une gestion contestable. Le clanisme s’est transformé en mode de gouvernance d’après ses déclarations.

 

L’armée nationale vit dans des conditions déplorables, poursuit le coordonnateur. Les militaires centrafricains manquent de moyens pendant leurs déploiements. Les forces étrangères alliées bénéficient de ressources que les soldats locaux ne reçoivent pas. Ces troupes venues d’ailleurs exploitent l’argent des contribuables tandis que les militaires centrafricains souffrent sur le terrain. Les Russes notamment traitent mal les forces de défense nationales, ajoute-t-il sans détour.

 

L’administration et l’armée sont devenues des territoires politisés. Pour obtenir un poste à responsabilité, il faut appartenir au parti MCU ou entretenir des liens familiaux avec le président Touadéra et son entourage. Les fournitures d’État passent entre les mains des mêmes personnes. Les routes vers les provinces ont disparu. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, les populations endurent des difficultés grandissantes. Les prix des denrées alimentaires augmentent sans arrêt.

 

Les habitants de Bangassou, Zémio, Mobaye, Bossangoa ou Paoua vivent cette réalité chaque jour. Les carburants subissent une taxation excessive. Les transports inter et intra-urbains deviennent de plus en plus chers. Les bourses d’études ont disparu pour les étudiants. Les cantines universitaires n’existent plus. Les bibliothèques sont vides d’ouvrages. Les écoles et lycées publics n’ont pas de centres de documentation.

 

Aucune politique d’emploi ne vient aider les jeunes. Les entreprises nationales qui pourraient embaucher ces derniers subissent des pressions. Elles ferment leurs portes au profit d’autres acteurs économiques qui tirent leurs bénéfices grâce à la complicité des dirigeants. Les mots sont nombreux pour décrire la situation, reconnaît PANGEUL Abdel. L’heure demande des actions concrètes pour changer la trajectoire du pays légué par Barthélémy Boganda.

 

L’unité, la dignité et le travail qui devaient nourrir les Centrafricains se sont évaporés. Les orpailleurs dans les zones aurifères et diamantifères ne peuvent plus creuser sur leurs propres terres pour faire vivre leurs familles. Les alliés et les rebelles proches du pouvoir occupent ces zones et les en empêchent. Les eaux polluées privent les pêcheurs de leur activité. Les chasseurs ne peuvent plus pratiquer car les brousses hébergent des rebelles. On parle pourtant de paix en Centrafrique.

 

Quelle paix quand les citoyens vivent dans la peur des alliés et du pouvoir, risquant leur vie en osant s’exprimer? Aujourd’hui c’est Touadéra ou rien, déclare le coordonnateur. Le temps de la dictature doit s’achever. La démocratie partout dans le monde autorise chaque citoyen à s’exprimer sur la gestion de son pays sans crainte. La liberté d’expression signifie exactement cela.

 

L’heure est venue de choisir un avenir différent pour le pays sans Faustin Archange Touadéra et ses complices qui s’enrichissent pendant que le peuple souffre dans la misère. L’armée et les forces de défense voient leur honneur piétiné par des forces étrangères dites alliées. L’argent du contribuable centrafricain paie des mercenaires étrangers qui pillent sans contrôle les ressources naturelles sans verser de taxes à l’État.

 

Le silence n’est plus possible quand le pouvoir de Touadéra et du MCU ferme les yeux sur les crimes commis contre une partie du peuple par des groupes rebelles qui marchent sur des tapis rouges posés sur le sang des Centrafricains. L’impunité règne tandis que l’opposition non armée composée de filles et fils du pays est muselée et emprisonnée sans procès. La population vit dans la peur et la frustration face aux Russes et leurs alliés.

 

La solution réside dans la capacité à s’unir. Il faut se lever et refuser cette dictature qui s’impose à la démocratie. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, le mouvement Mabôkô Ôkô E Mbouggi appelle toutes les forces de l’opposition, la société civile, les confessions religieuses chrétiennes, musulmanes et laïques, ainsi que toutes les personnes soucieuses de l’avenir du pays à les rejoindre. Le soutien doit aller massivement et sans réserve au candidat de l’opposition Anicet Georges Dologuélé.

 

Pourquoi ce candidat? Parce qu’il représente le meilleur choix pour l’avenir du pays selon le mouvement. Les différences ne sont pas niées car la richesse du peuple réside dans ses diversités et ses opinions. Face à l’urgence de la situation, il faut se concentrer sur ce qui unit, les valeurs communes, la justice et le progrès social qui peuvent sauver la démocratie. L’appel s’adresse à tous les citoyens, aux organisations sociales et aux médias pour que leurs voix soient entendues par tous les moyens démocratiques et paisibles.

 

Le temps de tergiverser est terminé. Chaque jour compte. L’avenir de la nation et de la jeunesse est en jeu et doit être sauvé. La date du 28 décembre 2025 approche avec les élections présidentielles et législatives groupées qui façonneront l’avenir de la nation. Les regards se tournent vers les dix candidats qui ont eu le courage de se présenter au suffrage des Centrafricains.

 

Le mouvement salue la présence et l’engagement d’Anicet Georges Dologuélé, candidat du parti URCA (Union pour le Renouveau de Centrafrique) à l’élection présidentielle, ainsi que de ses députés et maires. Leur candidature témoigne de la vitalité, de l’ambition et de la capacité du peuple à assumer les plus hautes responsabilités. Ils portent l’héritage d’une histoire riche, le dynamisme du moment et l’espoir d’un avenir meilleur pour tous.

 

L’heure n’est plus à l’hésitation pour les filles et fils de Centrafrique où qu’ils soient. Quel que soit le candidat soutenu initialement, le soutien doit aller massivement, visiblement et inconditionnellement à cette diversité de candidatures. Elles expriment la force collective. Soutenir leur présence affirme la place de la Centrafrique sur l’échiquier politique national et international.

 

Au-delà de la simple reconnaissance, l’histoire appelle à la responsabilité et à l’unité stratégique. La dispersion des voix affaiblit la position et dilue l’impact que la communauté pourrait avoir sur ce scrutin. L’appel solennel et pressant s’adresse au candidat de l’URCA, à son président Dologuélé, au peuple centrafricain et à toute l’opposition. Il faut se réunir immédiatement. Mettre de côté les différences de programmes ou d’ambitions personnelles pour l’intérêt supérieur du peuple et de la nation. Former un front uni.

 

Des discussions franches et rapides doivent permettre de soutenir un seul et unique candidat de l’opposition, Dologuélé, qui portera haut l’étendard du changement et fédérera les forces. Le choix commun doit être déclaré. Un appel clair au peuple centrafricain et au-delà pour voter massivement pour ce candidat consensuel, le président Anicet Georges Dologuélé.

 

L’unité derrière Dologuélé et ses autres candidats doit devenir le mot d’ordre. La lutte, la discipline et la détermination doivent se manifester le jour du scrutin le 28 décembre 2025. Tous doivent se rendre aux urnes pour voter exclusivement pour le candidat Anicet Georges Dologuélé, pour un front uni des filles et fils de Centrafrique, pour l’unité, l’égalité et la paix. La force de l’avenir se construit dans l’unité et non dans la division. Le succès de l’un est la victoire de tous.

 

Voter pour Dologuélé montrera au pays et aux yeux du monde la force d’un peuple uni et déterminé pour le changement. Le mouvement exprime sa conviction que tous unis peuvent surmonter les obstacles et bâtir un avenir meilleur. Le soutien, l’engagement de chacun compte car l’histoire jugera face à la jeunesse. Il ne faut pas faillir au devoir civique et citoyen.

 

L’appel va à tous pour un soutien massif et résolu, reconnaissant que le succès de l’entreprise repose sur la collaboration et le respect des différentes sensibilités tout en restant unis derrière le candidat Anicet Georges Dologuélé dans ce moment critique. Pour l’honneur, pour la patrie, pour la Centrafrique, ensemble unis, la victoire viendra.

 

La conférence de presse s’est achevée au bout de quelques heures. Les organisateurs avaient prévu une rencontre à 10 heures mais les participants sont arrivés avec du retard. PANGEUL Abdel et son équipe attendaient depuis 9 heures. Seulement deux questions ont été autorisées en raison du retard accumulé. Des interviews individuelles ont été proposées pour ceux qui souhaitaient approfondir certains points.

 

Par Brahim….

 

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