Bria (CNC) – L’acte criminel s’est produit vendredi dernier dans la localité de Mbagana, située à 325 kilomètres de Bria, dans la préfecture de la Haute-Koto, au centre nord de la République centrafricaine, a-t-on appris de source locale.
À en croire aux versions des rescapés de cet événement tragique contactés par la rédaction du CNC, la victime aurait été abattue froidement par des hommes inconnus lourdement armés. Et ce, sans aucune raison apparente, disaient-ils.
Selon des informations recoupées sur place, une commerçante de Bria, souhaitant vendre ses produits sur le marché du village Mbagana, situé sur l’axe Ouadda qui mène à Birao, a fait louer deux taxis-vélos pour transporter ses produits. Une pratique récurrente dans la région. Sauf que les deux cyclistes, en allant à Mbagana, ils ont mis une distance de sécurité de 100 à 150 mètres entre eux, c’est-à-dire entre le premier cycliste et le second.
Pendant que le premier porte les marchandises sur sa bicyclette, le second quant à lui s’occupe de transporter la commerçante, propriétaire des marchandises.
Malheureusement en arrivant presque au village Mbagana, environ trois hommes armés sont sortis de la brousse et font feu sur le premier cycliste. Grâce aux détonations d’armes des assaillants, le second cycliste et la commerçante ont pris la poudre d’escampette dans la brousse avant de demander de l’aide à Mbagana.
Sauf qu’en retournant avec d’autres personnes sur le lieu de l’incident, la commerçante et les secouristes ne font que constater, le corps sans vie du premier cycliste atteint de plusieurs balles gisait encore au sol.
Alors, la question que les gens se demandent pour quelle raison ce père de famille respectée a-t-il été froidement assassiné ?
Ce qui est étonnant dans cette affaire, les assaillants n’ont rien pris dans les marchandises transportées par la victime, mis à part un demi-sac du riz qui n’a pas été retrouvé.
Peut-on assassiner quelqu’un pour un demi-sac du riz ?
Malheureusement, aucune enquête ne va être menée pour ce crime odieux qui restera probablement impuni.
Ainsi va la vie dans la Haute Koto.
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