Un deuil inédit et indescriptible à la FAO-Centrafrique
Bangui, 21 avril 2023 (CNC) — Un deuil inédit et indescriptible a sévi, ce jeudi 20 avril 2023, à la FAO Centrafrique. Un de nos journalistes reporters appelés en urgence dans la matinée sur le lieu à la FAO, a du mal à faire la différence entre le personnel et les visiteurs présents dans la cour. La cour de récréation, sinistrée, une grande angoisse est perceptible dans la cour. Il y’a l’absence des larmes visibles sur les visages des personnes en mouvement dans la cour récréative de l’organisation.
Rédigé par Gisèle MOLOMA
Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le vendredi 21 avril 2023
Un deuil indescriptible à la FAO-Centrafrique, les larmes manquent au personnel
Ce sont les larmes, qui refusent d’apparaitre sur les différents visages du personnel de l’organisation que l’un de nos journalistes a pu remarquer lors de son passage à la FAO, qui laissent démontrer que l’agence des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO, en Centrafrique, traverse un moment difficile qui apparait comme un deuil qui ne dit pas son nom.
D’après plusieurs employés interrogés par notre journaliste, une dizaine des employés, 17 environ, ont été remis à leurs parents et au gouvernement de Moloua, pour l’emploi, ceux qui n’ont pas encore l’âge de la retraite.
Une fin massive de contrat CDD pour défaut des bailleurs qui veulent financer leurs emplois.
Pour un cadre du ministère de l’Élevage, de passage à la FAO et interrogé par notre journaliste qui marque ouvertement son étonnement face à ce qu’il qualifie maladroitement d’un « licenciement abus » au regard du droit de travail centrafricain : « pourquoi uniquement les employés centrafricains ? ». S’énerve-t-il devant certains employés.
Au sein du personnel de la FAO Centrafrique, ce sont des interrogations, des inquiétudes et surtout l’avenir des activités de l’organisation en Centrafrique face à un service totalement dépouillé de ses agents qui sont sur leurs bouches.
Pour ces employés, certaines de ces mesures ont été prises en guise de sanction, des règlements de comptes, des trahisons de leurs propres frères. Certains employés colporteurs des ragots ne doivent pas être traités ou regardés méchamment par les autres employés. Entre autres, les citent-ils, deux principaux leaders ; Ghislain Bambou et Steve Sokambi. Mais ce qui les importe tous, l’avenir de l’organisation.
L’avenir de la FAO, principales sources d’inquiétudes des employés
D’après les témoignages de plusieurs employés recueillis par notre journaliste, certains services ont été entièrement dépouillés de leurs agents. Ce dépouillement s’affiche aux yeux de ces employés comme un licenciement pour faute lourde, du genre de ; « malversation financière. »
Le service dont ces employés font allusion, c’est le service financier. Tous les trois employés, deux assistants financiers et la secrétaire administrative du service, ont été toutes et tous, remis à leurs parents pour emploi. Tout comme le service de la logistique qui s’est vu vidé de ses membres.
« Certains aussi ne connaissent rien du tout en logistique et ne se prennent pas. Il faut aussi le dire. Mais, s’il doit en être ainsi, Ghislain Bambou doit être la première personne concernée par cette mesure. Mais hélas, il est leur agent double », Avancent certains employés.
Plus grave encore, le service de Programme de l’organisation. Il a perdu la quasi-totalité de ses agents, laissant de ce fait, le chargé de programme seul, sur le quai, à la gare.
Pour certains employés, c’est pour mettre Olivia Singa, l’assistante financière des Représentants, devant ses propres obligations professionnelles. Elle qui a occasionné par ses incompétences et ses pratiques tribalistes, le recrutement de Jacky, une des belles-sœurs de la Représentante aujourd’hui retraités, à venir combler ses vides dans le pays.
Pour d’autres, Olivia Singa, ne serait entourée que par ses propres parentes qui lui ont permis de mettre plein en poche plusieurs millions de francs CFA de l’organisation, lors des différents paiements de certains fournisseurs. Et à travers un de ses complices au service des achats, un certain Franck, un jeune homme qu’elle a eu à parrainer son mariage comme marraine de sa femme, elle a pu fabriquer plusieurs fournisseurs en son compte personnel. Franck, un véritable fournisseur de la FAO en même temps employé de la FAO. Du jamais vu dans une organisation.
Les personnels licenciés se réservent le droit de saisir le ministère des Affaires Étrangères, affirment-ils.
Nous reviendrons plus en détail dans nos prochains articles
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer notre groupe WhatsApp : CNC Groupe
Rappelons que dans ce groupe, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.