Touadéra continue de brader le patrimoine national aux étrangers : la villa historique de David Dacko menacée de spoliation
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Le régime Touadéra poursuit son entreprise méthodique de destruction du patrimoine centrafricain. Après avoir cédé le palais de Berengo aux mercenaires russes de Wagner, le pouvoir s’attaque désormais à un autre lieu emblématique de l’histoire nationale : la villa de l’ancien président David Dacko à Mokinda.
Un patrimoine historique bradé aux appétits étrangers
À 250 kilomètres au sud-ouest de Bangui, dans la préfecture de la Lobaye, la résidence de l’ancien président David Dacko abrite son mausolée. Ce site historique, lieu de mémoire nationale où l’ancien ministre de la Justice Flavien Mbata déposait encore des gerbes en 2018, fait aujourd’hui l’objet d’une tentative de spoliation crapuleuse et pathétique voir criminelle.
Des entrepreneurs chinois, mandatés pour la construction de la route Mongoumba-Bangui, et autorisés par Touadera de faire le sale boulot, ont tenté à plusieurs reprises d’annexer la propriété. Ils ont poussé l’outrage jusqu’à installer des bornes sur le toit même de la villa historique, provoquant l’indignation des descendants de l’ancien président David Dacko.
Une tentative d’intimidation de la famille David Dacko
Face au refus de Florent Dacko de céder la propriété familiale, les entrepreneurs chinois n’ont pas hésité à recourir à l’intimidation. Ils ont mobilisé un impressionnant dispositif sécuritaire : le commandant de compagnie de Mbaïki, le commandant de brigade de M’Bata, le maire, ainsi que six gendarmes ont été déployés pour faire plier l’héritier.
Un schéma bien connu
Cette affaire dévoile la stratégie du pouvoir : brader les richesses nationales aux puissances étrangères. Après avoir livré le palais de Berengo aux Russes il y a six ans, le régime Touadéra s’apprête à céder une partie de la commune de Mokinda aux Chinois et aux Rwandais pour l’exploitation aurifère.
“Le président pense-t-il que le pays doit disparaître après lui ?”, s’interroge un notable de Mokinda. “Nos ancêtres nous ont légué ce patrimoine. Si chaque dirigeant avait agi ainsi, que resterait-il aujourd’hui de notre pays ?”.
Cette nouvelle affaire de spoliation questionne l’avenir même de la République centrafricaine. En bradant systématiquement le patrimoine national aux puissances étrangères, le régime Touadéra hypothèque l’héritage des générations futures.
Le contraste est saisissant entre 2018, quand les autorités honoraient encore la mémoire de David Dacko, et aujourd’hui où sa résidence est menacée de spoliation. Cette dérive explique la perte totale de repères d’un pouvoir prêt à tout brader pour satisfaire ses alliés étrangers.
Les Centrafricains assistent, impuissants, au démantèlement de leur pays. Sites historiques, ressources minières, terres agricoles : rien ne semble échapper à cette entreprise de bradage systématique. Le régime Touadéra restera dans l’histoire comme celui qui aura méthodiquement démantelé l’héritage national au profit des prédateurs étrangers.
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