Terreur à Boda : le commandant de brigade territoriale de la gendarmerie hors de contrôle
À Boda, le commandant de la brigade territoriale de la gendarmerie dépasse les bornes en infligeant des punitions dignes de l’esclavage à un jeune homme. Une démonstration de force qui choque et révèle l’absence totale de respect des droits de l’homme.
Bangui, 08 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Abus de pouvoir en plein jour.
Le jeune homme, âgé de seulement 20 ans, a été condamné à deux mois d’emprisonnement pour le vol de 300 000 francs. Faute de maison d’arrêt dans la ville, il est détenu à la brigade territoriale de Boda. Les gendarmes, lui faisant confiance, lui permettaient des libertés au sein de la brigade. C’est ainsi qu’il a profité de cette confiance pour tenter de voler 40 000 francs du commandant de la brigade.
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Une démonstration de brutalité.
Cependant, le commandant de brigade, sous l’emprise de l’alcool après être revenu d’une buvette, a surpris le jeune homme en flagrant délit. Plutôt que de suivre les procédures légales et les récentes formations sur les droits de l’homme organisées par les Nations Unies, le commandant a choisi la violence. En plein jour, devant des femmes et des enfants, il a tiré trois balles avec une arme automatique pour intimider le jeune homme. Cette démonstration de brutalité n’était pas seulement inappropriée mais profondément choquante. Les méthodes utilisées rappellent des pratiques d’un autre âge, où l’intimidation et la violence régnaient en maîtres.
Une communauté indignée.
Les habitants de Boda sont outrés par ces abus de pouvoir. Depuis son arrivée, le commandant de brigade s’est isolé et a montré peu de coopération avec ses subordonnés. Il utilise fréquemment des termes insultants pour humilier ceux qui viennent à la brigade, créant un climat de peur et de méfiance. Les informations circulent rapidement dans la communauté, rappelant à tous que ce commandant ne mérite pas sa position. La population exige son départ immédiat.
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Des conséquences graves pour les droits de l’homme.
Ce cas à Boda n’est pas seulement un incident isolé mais un symptôme d’un problème plus vaste au sein des forces de l’ordre. Les droits de l’homme sont bafoués, et la confiance de la population en ses institutions est sérieusement ébranlée. Il est urgent que des mesures soient prises pour garantir que de tels abus ne se reproduisent plus.
La nécessité d’un changement immédiat.
Devant cette situation alarmante, il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour rétablir la justice et le respect des droits humains à Boda. Le commandant de brigade doit être tenu responsable de ses actes, et des réformes profondes doivent être initiées pour prévenir de futurs abus. La population de Boda mérite des autorités qui protègent et respectent ses droits, et non des tyrans qui sèment la terreur.
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