Sur France 24, Touadera rebaptise Wagner “coopération sécuritaire”. Eh! Baba Kongoboro, arrête de te ridiculiser honteusement devant le monde  

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Sur France 24, Touadera rebaptise Wagner “coopération sécuritaire”. Eh! Baba Kongoboro, arrête de te ridiculiser honteusement devant le monde

 

Sur France 24, Touadera rebaptise Wagner “coopération sécuritaire”. Eh! Baba Kongoboro, arrête de te ridiculiser honteusement devant le monde
Faustin Archange-Touadera sous la protection des mercenaires du groupeWagner en Russie

 

Rédigé le 11 novembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

 Invité sur la chaîne de télévision française France 24, Faustin-Archange Touadéra a offert un numéro d’équilibriste face aux questions sur Wagner. Le président centrafricain a tout nié, tout esquivé, tout reformulé. Interrogé sur la pression de Moscou pour officialiser un accord avec Afrika Korps,  la structure qui a remplacé Wagner après la mort de Prigojine , il s’est retranché derrière la dénonciation d’une « désinformation » occidentale. Puis il a exigé qu’on cesse ces « propos pour décourager les gens », avant de se réfugier dans le vocabulaire aseptisé de la diplomatie : son pays entretient une simple « coopération » avec la Fédération de Russie.

 

 

Ce mot – coopération – est devenu le paravent d’une réalité que tout le monde connaît. Derrière cette formule lisse, la Centrafrique paie désormais 10 milliards de francs CFA par mois à la société Afrika Korps. Soit 120 milliards par an. Une somme colossale pour un État qui peine à exécuter son budget. Cette facturation mensuelle ne concerne pas une hypothétique assistance technique ou une formation ponctuelle. Elle finance la présence permanente de milliers de combattants russes qui contrôlent la garde présidentielle, les sites miniers stratégiques, certaines prisons et la totalité de l’appareil sécuritaire du pays.

 

Wagner n’a jamais quitté le terrain. Le groupe s’est simplement rebaptisé Afrika Korps après la disparition de Prigojine, conservant les mêmes hommes, les mêmes méthodes et les mêmes zones d’influence. Nos précédentes enquêtes ont montré comment ces mercenaires opèrent dans des régions entières sans contrôle institutionnel visible, comment ils assurent la sécurité rapprochée de Touadéra, comment ils interviennent dans des affaires judiciaires ou dans la gestion de l’exploitation aurifère. Rien de tout cela n’a changé avec le nouveau nom. Seule la facture mensuelle a été officialisée.

 

Sur le plateau de France 24, Touadéra refuse de prononcer les mots « Wagner » ou « Afrika Korps ». Il parle de « pays amis », de « soutien armé », de « partenariat stratégique ». Lorsque le journaliste insiste pour savoir s’il a signé un nouvel accord avec Moscou, le président se ferme immédiatement : « Ce n’est pas sur votre plateau que je vais m’étaler sur ces questions-là. » Cette réponse marque la frontière entre la posture publique et le secret d’État. Elle confirme surtout que des engagements ont été pris, mais qu’ils ne peuvent être assumés devant les caméras.

 

Le langage diplomatique sert ici à voiler une tutelle russe payante. En refusant de nommer Wagner ou Afrika Korps, Touadéra tente de légitimer une occupation déguisée en partenariat bilatéral. Pourtant, aucun État souverain ne paie 10 milliards par mois à des forces étrangères pour assurer sa propre sécurité sans que cela ne relève d’une forme de protectorat. Aucun gouvernement indépendant n’accepte que des combattants privés, sans uniforme national et sans mandat international, contrôlent ses infrastructures vitales et la personne même du chef de l’État.

 

Touadéra présente cette dépendance comme un choix souverain. Mais la réalité est inverse : sans Afrika Korps, son régime ne tiendrait pas. Les élections de 2023 ont été boycottées par l’opposition, les zones hors contrôle gouvernemental restent nombreuses, et la légitimité du pouvoir repose désormais sur la force d’une milice étrangère. Le mensonge diplomatique remplace la vérité politique. Le mot « coopération » devient le masque d’un pouvoir sous tutelle payante.

 

Moscou a trouvé en Centrafrique un modèle économique rentable : facturer la protection d’un régime fragile tout en exploitant les ressources du pays. Afrika Korps n’est pas une force d’interposition neutre. C’est une entreprise militaire privée qui vend ses services à un État incapable de se défendre seul, et qui profite de cette faiblesse pour s’implanter durablement. Les 10 milliards mensuels ne sont que la partie visible d’un système où les concessions minières, les accords commerciaux et l’influence politique constituent la vraie contrepartie.

 

En refusant de répondre clairement sur France 24, Touadéra confirme ce qu’il nie. Son irritation face aux questions, son vocabulaire évasif et son refus de nommer les acteurs réels de sa sécurité révèlent l’ampleur du malaise. La Centrafrique n’a plus de souveraineté militaire. Elle loue sa défense à une société étrangère, et son président refuse d’en parler publiquement. C’est cela, la « coopération » : un euphémisme pour une subordination totale, maquillée en partenariat entre États amis.​​​​​​​​​​​​​​​​

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