Sans idéologie, sans militants, sans honneur : la soumission pathétique de Sylvain Patassé, Un homme sans poids politique, un parti inexistant
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Ni leader, ni opposant, ni visionnaire, Sylvain Patassé n’a jamais eu de poids politique. Son prétendu parti Centrafrique Nouvelle Élan (CANE) n’est qu’un groupuscule insignifiant, composé de lui-même. Sans base, sans programme et sans électorat, il n’a jamais représenté une alternative politique crédible dans son pays. Son récent ralliement à Faustin-Archange Touadéra n’étonne donc personne : il ne fait que rendre officielle une soumission qu’il a actée depuis longtemps.
La réalité est que Sylvain Patassé n’a jamais eu d’autre ambition que de se rapprocher du pouvoir pour assurer sa propre survie financière. À défaut de pouvoir s’imposer par le mérite ou par des idées, il se contente de se greffer aux cercles du régime pour espérer une place et quelques avantages.
Un ralliement sans surprise, un discours ridicule
Lors de son audience avec le président Touadéra la semaine dernière, Sylvain Patassé a tenté de justifier son alignement en expliquant que d’autres partis politiques sont actuellement divisés et que des militants affluent vers son mouvement politique, le CANE. Une déclaration ridicule, tant il est évident qu’il n’a ni structure, ni adhérents en dehors de son entourage immédiat.
Ce ralliement n’a rien d’une manœuvre politique stratégique : c’est une capitulation totale. Son objectif est simple : se placer toujours sous la protection du régime et espérer une récompense. Comme de nombreux opportunistes avant lui, il ne cherche ni à défendre un projet politique, ni à proposer une vision pour le pays, mais uniquement à tirer profit de la machine du pouvoir.
Un héritier sans mérite, un nom qui ne vaut plus rien
Contrairement à son père, Ange-Félix Patassé, qui a marqué l’histoire politique centrafricaine, Sylvain Patassé n’a hérité de rien, si ce n’est du nom. Il n’a aucune compétence, aucune formation sérieuse, aucun parcours politique solide. Lorsqu’Ange-Félix Patassé était en exil dans les années 1980 – 1990, son fils Sylvain Patassé était livré à lui-même, incapable de suivre un parcours scolaire normal.
Son manque de rigueur et de sérieux l’a suivi jusqu’à l’âge adulte. Sans baccalauréat, l’homme est devenu le deuxième Président d’un parti politique sans disposer d’un baccalauréat, après Kparekouti. Son niveau intellectuel limité se reflète aujourd’hui dans ses discours confus et ses prises de position absurdes.
Plutôt que de bâtir une identité politique propre, il a préféré capitaliser sur le nom de son père, espérant que cela suffise à lui ouvrir des portes. Mais en l’absence de charisme, d’idées et de vision, ce nom ne vaut plus rien.
Un parti alimentaire, une politique de survie
En Centrafrique, les micro-partis sans programme ni militants pullulent, et le CANE de Sylvain Patassé est l’exemple parfait de ces formations politiques sans substance. Ces structures n’existent que pour servir de monnaie d’échange, permettant à leurs fondateurs de monnayer un soutien au pouvoir contre des postes ou des privilèges.
Sylvain Patassé n’a jamais eu l’intention de s’opposer au régime. Il n’a jamais eu de convictions ni de projet national. Son unique ambition a toujours été de négocier une place à la table du régime, espérant tirer profit de son ralliement pour obtenir une nomination à un poste ou un avantage personnel.
Dans un pays où la politique est devenue un jeu d’intérêts et de survie, Sylvain Patassé représente le prototype du politicien alimentaire, prêt à changer de camp selon ses besoins. Il ne pèse rien, il ne représente rien, et pourtant il espère tout obtenir en échange de son allégeance.Un symbole de la faillite politique centrafricaine
L’histoire de Sylvain Patassé illustre la déchéance totale de la classe politique centrafricaine. Les figures de l’opposition sont soit muselées, soit absorbées par le régime, tandis que des personnages insignifiants comme lui vendent leur allégeance pour rester dans le jeu.
Le pays n’a plus d’espace pour un vrai débat politique, et les élections ne sont qu’une formalité, tant le pouvoir a verrouillé le système en s’entourant de courtisans sans principes et de politiciens corrompus.
Avec des figures aussi faibles et opportunistes que Sylvain Patassé, la Centrafrique n’a aucun espoir de voir émerger une vraie alternative politique. Son ralliement à Touadéra n’a aucune valeur, si ce n’est celle de confirmer qu’il n’a jamais été rien d’autre qu’un figurant dans le grand théâtre de la soumission politique.
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