Bangui, République centrafricaine, vendredi, 2 avril 2021, 05:20:40 ( Corbeaunews-Centrafrique ). La scène criminelle s’est produite au quartier Combattant, dans le huitième arrondissement de Bangui. Le présumé criminel, activement recherché par les forces de l’ordre, court toujours dans la nature, et sa maison est complètement détruite par les jeunes de son quartier en colère.
Dans la nuit du lundi à mardi 30 mars, aux environs de 20 heures, un jeune du quartier combattant dénommé Arnold Nzapayé alias DJANGO, domicilié tout proche du terrain de football de l’ex-marché combattant sur l’axe Damala communément appelé tapis rouge, avait un problème avec sa femme. Après des discussions, il voulait la frapper, mais l’un de ses voisins est intervenu pour les séparer, et sa femme en a profiter pour aller se cacher chez un voisin.
Pendant ce temps, le mari, âgé d’une trentaine d’année, se mettait en colère contre le jeune voisin qui les a séparé quelques minutes plutôt. Muni d’une machette, il se met à la recherche du jeune qui habite d’ailleurs non loin de leur domicile familial. En allant chez lui, il tentait de forcer leur clôture en tôles, poussant le propriétaire à sortir pour voir ce qui s’est passé. Étonnamment, le jeune DJANGO, mari de la jeune femme, qui était d’ailleurs dans un état d’ivresse avancée et de chanvre indien, faisait la confusion entre le propriétaire de la maison et son fils qui les a séparé quelques heures plutôt. Ainsi, il agresse le père à sa tête avec trois coups de machette.
Transporté d’urgence à l’hôpital, le vieux papa succombe de ses blessures dans la nuit du mardi à mercredi 31 mars.
À l’annonce de la nouvelle de sa mort, une foule des jeunes en colère s’est dirigée au domicile du jeune DJANGO qui a pris la fuite, et la foule s’est mise à détruire leur domicile complètement. Sa maman, la femme du défunt musicien Nzapayé, a failli être lynchée par la foule, mais grâce à l’intervention de la police du commissariat du huitième arrondissement, elle a eu la vie sauve.
Pour l’heure, une enquête est ouverte, et le présumé assassin court toujours dans la nature.
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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