Bangui, République centrafricaine, vendredi, 28 mai 2021, 03:15:48 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Après la tentative d’agression sexuelle d’une jeune femme par un bandit la semaine dernière, la question d’une éventuelle hausse du nombre du banditisme dans le secteur du PK10, Ngola, Abattoir et Damala se pose à nouveau. Les cas de braquage à main armée prennent de l’ampleur.
Depuis un certain temps dans le secteur de ngola, Damala, PK10 et Abattoir, il y a une recrudescence des vols à main armée, reconnaissent les autorités locales, mais également les populations qui demande l’aide des forces de l’ordre afin de ramener la sécurité dans leur secteur.
D’après eux, il ne passe jamais un jour sans qu’on parle d’un acte de braquage dans leur secteur. Piétons, conducteur des motos, hommes et femmes, ces malfrats s’attaquent à tout le monde.
À partir de 21 heures, on commence à braquer. Même les jeunes qui sortent le matin pour aller lutter au niveau de SÉGA vers 3 heures du matin, on prend leur téléphone, leur argent, en un mot on les dépouille de tout. Si le ministre de l’Intérieur peut prendre sa responsabilité pour nous déployer les forces de défense intérieure dans les quartiers, pour faire de patrouille, pour sécuriser les quartiers, ça sera un atout pour la population », déclare un habitant de ngola.
Selon la population, les malfrats, de plus en plus agressifs, sèment la terreur. Ils n’opèrent plus seulement dans les rues, mais aussi chez les particuliers. Même ce mercredi 26 mai, une résidence d’un particulier avait été la cible des malfrats qui ont emporté le téléviseur ainsi que plusieurs matériels informatiques.
Ce phénomène tend à s’officialiser et il ne fait plus beau vivre la nuit dans ces quartiers de Ngola, Damala, PK10 et Abattoir. Circuler à partir de 19 heures dans ce secteur c’est s’exposer au risque de se faire dépouiller.
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