RCA : modification partielle du code électoral, les débats sont en cours, et 4 groupes parlementaires appellent à  voter contre

hémicycle de l'assemblée nationale. Photo CNC - Anselme Mbata
hémicycle de l’assemblée nationale. Photo CNC / Anselme Mbata

 

Bangui, République centrafricaine, mercredi 23 septembre 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Décidément, l’assemblée nationale se retrouve à nouveau profondément divisée face au très controversé projet de la révision de la loi électorale soumis par le gouvernement le 17 septembre dernier. Depuis ce matin, les débats sont très houleux dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, et quatre  groupes Parlementaires ont d’ores et déjà appelé à voter contre, mais les députés vont-ils s’affranchir des consignes laissées par leur mouvement politique ?

 

Après trois heures de discussions, puis une dizaine de minutes de pause suite au malaise d’un député dans l’hémicycle,  les débats ont repris à l’Assemblée nationale. Les groupes parlementaires sont intervenus, et des consignes de vote sont désormais claires.

Le groupe parlementaire du  mouvement de libération du peuple centrafricain ( MLPC, allié du pouvoir, demande à ses députés de votre contre ce projet rectificatif du code électoral. Même son de cloche du côté de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), dont le groupe parlementaire exhorte tous les députés à ne pas voter ce projet de loi qui n’est autre qu’un projet de dupe  contre la population. Du côté du groupe parlementaire chemin de l’espérance de l’ancien Président de l’Assemblée nationale  Abdoul Karim Meckassoua, des consignes de vote ont également  été données : « voter contre ! ».

Pour l’heure, les interventions se poursuivent à l’Assemblée nationale, et d’autres groupes parlementaires vont devoir intervenir dans les prochaines minutes. Le vote aura lieu plus tard à la fin des interventions individuelles et des groupes parlementaires.

Concernant le mode du scrutin, la majorité présidentielle suggère un vote à main levée, tandis que les autres groupes parlementaires ne se sont pas encore prononcés sur ce mode du scrutin qui semble beaucoup apprécier par le pouvoir qui est aux aguets afin de débusquer les députés qui ont pris l’enveloppe remise par le gouvernement pour l’achat de leur conscience.

À suivre.

 

Gisèle MOLOMA

Journaliste politique

Alain Nzilo

Directeur de publications

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