Bangui, République centrafricaine, mercredi, 19 mai 2021, 03:30:32 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Décidément, les représentants russes de la société Wagner commencent à avoir un comportement de manipulation mentale et d’abus de faiblesse sur le Président centrafricain. Comme on les appelle à Bangui « les gourous » du chef de l’État, ces Russes sont devenus, contre toute attente, des maîtres à penser de ce dernier. Ils lui affirment avoir déjoué un coup d’État qui a failli lui coûter la vie le mois dernier.
Trois ans après leur première arrivée en République centrafricaine, les Russes de la société Wagner sont devenus des rois de la sécurité, des ressources minières , et tout récemment des finances. On les appelle pompeusement « des experts » en finances, des experts en sécurité…, mais en réalité, ce monde ne cherche que de l’argent sur le dos des pauvres citoyens centrafricains. Au départ, il n’y avait qu’un seul Russe, Monsieur Valery Zakharov, que les experts des nations unies le considère comme un haut responsable de la société Wagner, est l’unique conseiller du chef de l’État. Mais un an plus tard, ils sont devenus trois conseillers russes auprès du chef de l’État : Celui de l’économie, et celle de la politique.
Et ce n’est pas tout ! Le mois dernier, lors de son voyage à Luanda, en République d’Angola pour participer au mini sommet des chefs d’État des Grand Lacs sur la sécurité en République centrafricaine, les mercenaires de la société Wagner, qui assurent également la sécurité du chef de l’État centrafricain, ont affirmé qu’ils venaient tout juste de dévier un violent coup d’État qui pourrait lui coûter la vie.
Mais qui sont les présumés commanditaires de ce putsch ?
D’après leur propre terme, ce sont les Français qui seraient à la manoeuvre. Et l’objectif était de provoquer le crash de son avion. Mais si tel est le cas, comment ils ont su, et comment ils ont pu dévier le coup ?
Selon eux, depuis qu’ils sont arrivés en RCA, c’est la onzième fois qu’ils ont empêché un coup d’État en Centrafrique, et c’est toujours la France qui serait derrière.
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste politique
Alain Nzilo
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