Bangui, 9 décembre 2021 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Ce mercredi 8 décembre 2021, le programme du fonds au profit des victimes de la cour pénale internationale (CPI) en République centrafricaine a organisé un café média avec une vingtaine des journalistes à Bangui. L’objectif, faire un état de lieux d’avancement des activités d’assistance à valeur réparatrice aux survivantes des viols et violences sexuelles en République centrafricaine.
Plusieurs points ont été débattus avec les journalistes, des séries des questions ont été répondues par Monsieur Bertin Bishikwabo, responsable des programmes du fonds au profit des victimes de la cour pénale internationale en République centrafricaine, appuyé par l’équipe de communication du bureau de la CPI à Bangui. D’après lui, Le Fonds et ses partenaires demeurent résolus à apporter un soutien aux victimes de crimes relevant de la compétence de la CPI en RCA. Dans sa déclaration, il a également mentionné que Dans ce fonds au profit des victimes, il y’ a un programme pilote qui a été réalisé durant 12 mois auprès de 200 victimes survivantes de viols et violence sexuelles, les plus vulnérable, en situation d’urgence, et de victime des crimes de 2002-2003. Avec un montant de 250.000 euros financé grâce à la contribution volontaire du Royaume des Pays-Bas, et mis en œuvre par Cooperazione Intenazionale (COOPI). Ce programme était de 12 mois (septembre 2020- août 2021). Mais il y’a aussi le programme d’assistance multiannuelle de 5 ans en RCA.
Selon Monsieur Bertin Bishikwabo, les difficultés dans la mise en œuvre de ces programmes d’assistance aux victimes résument principalement aux problèmes des restrictions liées au Covid-19, mais également la situation sécuritaire dans certaines régions du pays. Donc des localités où ils ne pouvaient pas intervenir parce que les victimes sont toujours dans des conditions de déplacement, mais aussi l’accessibilité à certaines localités où il y’a encore de l’insécurité.
Globalement, en ce qui concerne la première phase d’assistance qui a duré 12 mois, il y’a de bons témoignages des victimes :
« Selon des témoignages des victimes que nous avons reçus, elles sont contentes des services que nous avons apportés. Alors, pour les autres programmes qui ont commencé au mois de février, les activités sont toujours en cours. C’est prématuré de dire tout de suite là qu’il y’a des impacts, mais on peut observer qu’il y’a de bonnes performances, et donc on continue parce que ce sont des programmes multiannuels sur cinq ans Qui a été réalisée », a déclaré Monsieur Bertin Bishikwabo.
- Y. Ibrahim
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