Bangui, République centrafricaine, vendredi, 28 mai 2021, 03:51:58 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le mardi dernier, le tribunal administratif avait ordonné la restitution de ses documents de voyage confisqué par le commissaire de l’aéroport international de Bangui Mpoko alors qu’il voudrait se rendre en Afrique du Sud pour participer à la 4e session de la 5e législature du Parlement panafricain qui se tient en Afrique du Sud du 19 mai au 05 juin 2021.
Dans une requête déposée le 20 mai dernier devant le tribunal administratif de Bangui, la défense de l’opposant KONGBELET Simplice Aurélien ZINGAS estime que la décision de l’interdiction de sortie du territoire prise par le ministère de l’Intérieur est manifestement illégale dans la mesure ou il sait qu’une telle prérogative ne relève pas de sa compétence. Elle demande par la même occasion son annulation pure et simple.
Le tribunal à lever toutes les mesures administratives qui sont prises contre l’honorable KONGBELET Simplice Aurélien ZINGAS, à ordonner la restitution de son passeport et qu’il puisse librement voyager pour aller vaquer aux occupations qui intéresse la nation », a déclaré maître Arlette SOMBO DIBELLE, l’avocate de l’opposant KONGBELET Simplice Aurélien ZINGAS.
Mais que s’est-il passé par la suite ?
Difficile de savoir du moment ou la justice a rendu son verdict, et le ministère de l’intérieur tient la tête pour empêcher à nouveau l’opposant de quitter le territoire. Selon son avocat, l’exécution d’une décision de justice va de soi.
« L’exécution d’une décision de justice va de soi, parce que nous sommes dans un état qui se dit démocratique et de droit. Nous sommes dans un état où la séparation de pouvoir est garantie. Et je n’en veux pour cause que le discours du Président de la République qui invitait les magistrats à faire leur travail dans la quiétude. Nous en avons la preuve là. Pour maintenant je pense que ce qu’il faut c’est que le pouvoir exécutif, le pouvoir politique laisse les magistrats faire leur travail », ajoute maître Arlette SOMBO DIBELLE.
Pour l’heure, on ne sait pourquoi le ministère de la Sécurité intérieure refuse d’appliquer la décision de justice pourtant on n’a l’habitude de dire que personne n’est au-dessus de la loi.
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