Bangui, République centrafricaine, dimanche, 27 septembre 2020, 08:09:54 ( Corbeaunews-Centrafrique ). L’ancien Premier ministre de la Transition Mahamat KAMOUN, au dernier jour du congrès de son mouvement politique « Bé Afrika ti É Kwè », a été investi candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020. Une nouvelle candidature qui accroît inéluctablement le nombre des prétendants au fauteuil présidentiel.
L’ex-Premier ministre de transition de Catherine Samba-Panza, désormais candidat à la présidentielle du 27 décembre 2020, déclare avoir mesuré la portée de l’immense défi à relever pour sortir le pays de son bourbier actuel.
« Ce n’est pas seulement de venir dire que oui je suis candidat de parti pour m’amuser, ou bien pour que demain le peuple centrafricain vous élise et que vous ne faites rien. J’ai accepté, en même temps je mesure la lourde responsabilité au regard des défis immenses et qui se dressent devant moi. Donc ce n’est pas une partie de plaisir, il faut réfléchir de manière à bâtir un programme sérieux pour présenter devant le peuple centrafricain meurtri qui a beaucoup d’attente et d’interrogation », a déclaré le désormais candidat Mahamat KAMOUN.
S’agissant de son programme de société, l’ancien Premier ministre dit avoir un projet de société qui répond aux attentes des Centrafricains , notamment le rétablissement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, de la lutte contre la pauvreté et la mauvaise gestion des choses publiques, de l’éducation …
« Il ne s’agit pas d’aller à la présidentielle pour le plaisir d’y aller. Il va falloir présenter un projet, mais avoir aussi en mémoire que vous ne pouvez pas faire de la démagogie », réitère le candidat Mahamat Kamoun.
Notons qu’à la fin du congrès de son parti, des participants ont manifesté leur mécontentement pour dénoncer le non-paiement de leur per diem. Les forces de police ont été déployées sur place pour ramener de l’ordre.
Rappelons que le nombre des potentiels candidats à la présidentielle du 27 décembre 2020 ne cesse d’accroître alors que la reforme du code électoral initié par le gouvernement semble insuffisante.
En augmentant le montant de caution de 5 millions de francs CFA à 15 millions, les autorités centrafricaines espéraient éviter le foisonnement des candidatures que le pays a connu en 2015 – 2016 lors de la dernière élection présidentielle. Les électeurs devraient alors choisir entre une trentaine des candidats. Une situation qui avait posé des problèmes d’organisation. La nouvelle loi électorale votée en 2019 n’a pas finalement permis de limiter les dégâts.
Par D. Y. Ibrahim
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