C’est en tout cas ce que affirment le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera et tout son entourage.
Le 11 septembre 2021, une délégation gouvernementale sous l’impulsion du chef de l’État Faustin Archange Touadera s’est rendue au camp Mpoko dans le cadre d’une cérémonie de passation Du commandement à la tête de la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM-RCA) au cours de laquelle le ministre de la défense portugais, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique, le chef d’État major de l’armée portugaise, les ambassadeurs des États-Unis, de la France, de l’Union européenne ont pris part avec des échanges cérémonieux et multiplication de paroles bienveillantes de part et d’autre. Malheureusement, nos sources contradictoires nous ont fait savoir qu’un détail est venu gripper la machine protocolaire en apparence si bien huilée. Et dès lors, les relations entre le chef de l’État et la mission EUTM-RCA ont failli pris un coup.
Le protocole qui ne colle pas
L’information est restée encore des plus confidentielles, et il ne le serait à moins puisqu’il s’agit de l’État. Le plus secret du monde, la Centrafrique. Mais nos sources contradictoires sont formelles : un couac s’est glissé dans les rouages
pourtant, la cérémonie s’est passée de la meilleure des manières. Mais quelques heures avant la cérémonie de passation du commandement, le service de protocole de l’EUTM-RCA a mis en place certaines règles protocolaires. Il s’agit d’interdire l’accès du camp Mpoko aux armes, y compris celles de la sécurité du chef de l’État.
Informé de la nouvelle règle établie par le service protocolaire de l’EUTM-RCA, le général Service, Directeur général de la sécurité présidentielle juge que cela ne doit pas être appliqué au service de sécurité du chef de l’État. Immédiatement, il engage des discussions avec le commandement de l’EUTM-RCA.
Alors que les discussions se poursuivent, le Président de la République, sortant de la douche, appelle son Directeur de sécurité pour lui donner l’ordre de tout annuler.
« Je ne peux plus participer. Les Français et leurs acolytes européens ne sont pas bons. Ils peuvent me tuer», déclare le chef de l’État à son Directeur de sécurité qui lui répond calmement qu’il est en train de discuter avec l’EUTM-RCA.
« C’est une cérémonie importante. Tous les diplomates accrédités dans le pays seront présents. Même le ministre portugais de la Défense et le chef d’État major du Portugal seront également présents. C’est important que vous soyez présent son Excellence d’autant plus que vous être sur place dans le pays », lui répond le général Service.
Finalement, c’est à l’issue de la discussion que le service de sécurité du Président de la République est autorisé à franchir le portail de la base de l’EUTM-RCA avec leurs armes. C’est ainsi que le chef de l’État avait pris part à la cérémonie de passation du commandement à la tête de l’EUTM-RCA.
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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