Par Angèle Kanzoro, éditorialiste ( CNC)
Bangui, République centrafricaine, jeudi 20 août 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le 13 août dernier, la RCA revivait ses années passées de retrouvaille de sa souveraineté internationale. Des voix extérieures se sont prononcées sur l’administration faute d’élites. Une Occidentale, l’historienne Catherine Coquery Vidrovitch s’est appesantie sur ces faits qui marquent encore les Soleils des Indépendances gravissimes. Un ex-premier ministre est hospitalisé en Tunisie. Tous les hôpitaux de Centrafrique ont leurs portes fermées ?
C’en est une grossièreté qu’un ancien membre de gouvernement aille se soigner en dehors de son propre pays. Il l’aura géré à sa guise et pu mener des vols inadmissibles. Très dur en politique nationale, le temps de son règne sans vestiges éloquents. Cela veut autant dire qu’il n’a rien fait en mettant une toiture en place, ne fût qu’un Centre médical devant soigner des plaies. Parce qu’il est inconcevable qu’un gouvernant puisse tomber malade de sa vie. Aujourd’hui, malencontreusement, le voilà loin de son pays d’origine pour se soigner et retrouver la santé.
Si les Européens ne se sont pas donné cette peine, au moins venaient-ils de loin pour nous narguer. Alors que Sarandji a mené campagne dans son propre quartier, village ville et pays pour y régner, comme il lui est plus que repoussant d’aller faire appel aux compétences extérieures pour le sauver d’un petit malaise. Combien de Centrafricains et Centrafricaines meurent au jour après jour dans les hostaux qu’il n’aurait pas eu le soin de réhabiliter. Souhaitons-lui de bien revenir au bercail.
Que le peuple meurt de sa propre mort !
Par Angèle Kanzoro
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