Bangui, République centrafricaine, samedi, 26 septembre 2020, 20:23:06 ( Corbeaunews-Centrafrique ). À trois mois du premier tour des élections groupées du 27 décembre 2020, l’intersyndical des travailleurs de Centrafrique appelle les partis prenantes à ce processus à une large concertation en vue de la bonne marche des prochaines élections présidentielles et législatives.
Pour cette centrale syndicale, les prochaines élections qui auront lieu à la fin de cette année 2020 doivent se dérouler dans la paix, et non dans le désordre. Une position exprimée lors d’une rencontre organisée à Bangui avec les professionnels des médias dans laquelle l’intersyndical appelle au dialogue les parties prenantes à ce processus.
« Nous avons constaté que la vie politique est en train de prendre une autre ampleur par des insultes par des gabegies… Mais nous, qui sommes les représentants des travailleurs, nous voulons interpeller seulement le gouvernement et l’opposition. Nous sommes tous filles et fils de ce pays pour qui soient ensemble pour discuter des biens de notre pays. Et il ne faut pas qu’il y ait une dissension entre nous », a déclaré monsieur Oumarou Sanda Bouba, coordonnateur de l’intersyndical des travailleurs.
D’après lui, les Centrafricains ont trop souffert dans leur pays, et c’est inadmissible pour la RCA de retomber dans cette situation catastrophique.
« Il y a eu la guerre, des morts, et il y a eu beaucoup des choses. Pour nous les travailleurs, nous ne voulons pas retomber effectivement dans ce qui était déjà passé dans notre pays. C’est pour cela que nous interpellons effectivement les autorités à se concerter, à se réunir, et de parler d’une seule voix, parce que ça concerne notre pays. Nous sommes tous responsables de ce pays », ajoute monsieur Oumarou Sanda Bouba .
Rappelons que la coalition de l’opposition démocratique et la société civile avaient appelé en vain le gouvernement à une large concertation avec les forces vives de la nation en vue d’une organisation pacifique des prochaines élections dans le pays. Mais le gouvernement, dans sa logique de respecter le délai constitutionnelle en dépit de la situation sécuritaire catastrophique dans le pays, rejet la proposition de concertation faite par la cour constitutionnelle, les clergés, l’opposition démocratique, la société civile et la communauté internationale.
Affaire à suivre.
Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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