Bangui, République centrafricaine, samedi, 21 novembre 2020. Des palmes sont accrochées à l’entrée du ministère, les bureaux sont fermés.
Jean-Rock Soubi, du FDPC et membre du Comité consultatif et de suivi du DDRR : « Si vous nous voyez dans ce ministère c’est juste pour réclamer nos indemnités qui ont totalisé huit mois. Ce qui nous a poussé à barricader, à fermer le grand portail que vous voyez, avec les ministres. Beaucoup de mécontentement, c’est pourquoi nous sommes obligés de manifester pour que vraiment notre droit soit respecté. »
Célestin Gamare des RJ Bellanga : « On a demandé plusieurs fois, le gouvernement n’a pas payé, et c’est pourquoi on a décidé de sortir pour bloquer les membres du gouvernement. Aujourd’hui sur huit mois ils nous ont payé deux mois ». Abakar Larry Mahalba, vice-président du CCS, assure que la situation est en train de se normaliser :« Nous avons une tension de trésorerie et le gouvernement a fait le nécessaire. C’est un retard, c’est une question d’organisation et ce qui a été réglé et donc on va essayer d’activer les choses parce que le DDRR est dans sa phase irreversible. le gouvernement a déjà fait le nécessaire et c’est ce que nous allons activer. Je crois qu’il y a un message d’apaisement qui est là et le reste sera fait dans le cadre de la République. »
Il y a une dizaine de jours, ce sont les éléments issus du DDRR intégrés dans les unités spéciales mixtes de sécurités qui faisaient grève à Paoua et à Bouarpour pour accéder au paiement de leurs arriérés.
Par Charlotte Cosset