RCA: DE LA DÉLINQUANCE DU POUVOIR À L’INCIVISME D’ÉTAT, LA DÉPRAVATION DE L’ÉTAT PAR DES HOMMES ARC-ARC-EN-CIEL ET CRIQUETS RAVAGEURS.
Bangui, 11 juillet 2023 (CNC) – À côté de ses deux (2) autres éléments constitutifs, l’État s’affirme par son Autorité [Gouvernement ] dans un équilibre et respect des trois (3) pouvoirs secondés par les médias et groupes de pressions autorisés qui doivent exercer librement leurs rôles afin que chaque entité puisse contribuer à la gestion de cité, synonyme d’un premier pas vers la bonne gouvernance.
Malheureusement en dépit des crises sociopolitiques et économiques que traverse notre pays, nos Autorités ont choisi d’exclure la morale, la clairvoyance et ces groupes de pressions légaux de cette gestion, donnant lieu ainsi à une démocratie assassinée et remplacée par une idéologie mangecratiste [TOU ZO A TÉ YÉ] et restrictive des Libertés Publiques.
Une gouvernance taillée et érigée en règle qui ouvre une porte d’entrée fâcheuse et sans conditions au cœur même du pouvoir de l’État à un intense ballet des mercenaires, opportunistes, magouilleurs et vautours de diverses horizons avec des comportements répréhensibles qui inquiètent la crédibilité et stabilité de nos institutions voire la paix sociale.
Par cette volonté manifeste de nos dirigeants, l’Administration centrafricaine centrale, décentralisée et déconcentrée sont désormais prises en otage à la tête jusqu’aux Chefs de quartier par un système obscurantiste qui se réclame d’un parti à vie [MCU] qui brille avec des détournements de biens publics, la tokennisation de nos ressources aux étrangers et des complots pour asseoir leurs intérêts égoïstes sous prétexte des attentes du peuple.
Un mensonge qui s’explique par ce brouhaha de guerre des nerfs et de positionnements entre les affairistes, incompétents et délinquants du pouvoir de Bangui qui se bousculent autour d’une assiette de riz offerte à l’occasion du pseudo-référendum.
Quand la question d’argent pour l’environnement de référendum divise !!! dixit Héritier DONENG.
Cette option choisie par Mr Faustin Archange TOUADERA est non seulement une faute politique. Mais une insulte, une tolérance face à la barbarie, à l’impunité et une trahison flagrante de ses serments vis-à-vis du peuple souverain qui à travers la Constitution de 2016 lui avait renouvelé sa confiance par les urnes.
Car le cœur de notre État est devenu un refuge rempli des criminels de sang et économiques qui aujourd’hui par la force des choses, se positionnent en défenseurs d’une Démocratie à la soviétique, d’un Etat de droits erroné et donneurs de leçons sur les Relations Internationales dépourvues de courtoisie.
Ces mépris de Justice font feu de tous bois en prêchant la haine et le mensonge pour conquérir les cœurs et les esprits du peuple afin de prouver leur loyauté au Prince du moment et l’aider à confisquer le pouvoir de l’État par ce référendum forcé et surmesuré dont le résultat est plébiscité d’avance par le pouvoir en place qui insinue une participation surréaliste afin de pérenniser les pillages systématiques de nos ressources naturelles avec l’appui de ses partenaires et démons du sang venus d’ailleurs.
Par ces manœuvres qui relèvent de l’absence d’un leadership éclairé, du manque d’autorité et de lucidité dans la gestion du pouvoir surcroît minée par la roublardise et les transhumances politiques cautionnées par le Chef de l’État Faustin Archange TOUADERA lui-même, ces délinquants politiques et termites sont devenus des voix autorisées qui se donnent le luxe national de se substituer à l’État centrafricain dans ses rapports en faisant la promotion de l’incivisme, la violence et la médiocrité sans être inquiétés.
Une caution en or qui encourage par ailleurs ces abrutis à s’offusquer contre certaines lois de la République ou personnalités politiques voire étatiques qui n’arrangent pas leurs affaires, créant ainsi des zizanies entre les institutions de la République tout en confondant sur leurs passages les attributions de leur parti politique à celles de l’État.
Vraisemblablement une peste de médiocres qui ravagent notre appareil étatique par cette liberticide absolue qu’on aperçoit chez les militants, fonctionnaires et agents de l’État qui se réclament du pouvoir en place.
Dans cette boue puante des parvenus au cœur du pouvoir, il est à noter que les efforts de la Communauté Internationale pour la paix en Centrafrique à travers ses actions menées pour la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble de notre territoire national, restent balbutiants par rapport au statuquo de nos autorités pour consolider ces acquis fournis sur le terrain.
Une volonté d’abandon de la République à la ruine et aux mains des prédateurs en plus de cherté de la vie, de l’inexistence des infrastructures hospitalières, scolaires et routières.
Pendant ce temps, celui qui était considéré comme un Archange protecteur, opposé au culte de la personnalité, prometteur de l’unité, d’un changement et d’une Centrafrique sécurisée, respectueuse de ses valeurs, se présente désormais en redoutable Archange ivre d’un mandat à vie et prêt à marcher sur les âmes innocentes de ses concitoyens pour assouvir sa soif du pouvoir.
Mais comme le disent deux (2) proverbes Mboums:
1– [Autour d’une table à manger, si un aveugle te dit qu’il est capable de couper la sauce longue entre ses doigts, attends de le voir à l’œuvre ]
2– [ L’envie d’avaler précipitamment l’Efferalgan pour calmer le mal de tête, peut occasionner d’autres maux ou la mort. Car il est effervescent !!!]
Que l’État centrafricain renaisse de ses cendres !!!
Par Lésias – Carrière LAGBO, Conseiller Juridique de la Plateforme des Jeunes Leaders de l’Opposition Démocratique [PJLOD ].
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