Bangui, République centrafricaine, 14 janv. 21 ( Corbeaunews-Centrafrique). Depuis la proclamation provisoire des résultats provisoires des élections législatives et présidentiell3e du 27 décembre dernier, donnant le chef de l’État Faustin Archange Touadera gagnant avec près de 54% dès le premier tour, la RCA vit une crise aussi bien politique qu’économique. Depuis l’attaque des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPCle, 13 janvier aux abords de la capitale Bangui, particulièrement aux quartiers PK11, PK12 et PK13, on assiste à un important déguerpissement de la population locale suite aux rumeurs d’une nouvelle attaque des positions des forces loyaliste avant le 20 janvier.
Si le quartier cité 100 logements, au pk14 sur la route de Boali s’est complètement vidé de ses habitants depuis plusieurs semaines suite à l’affrontement ayant opposé, le 23 décembre dernier, les miliciens Anti-balaka, membres du CPC aux gardes présidentiel, appuyé par les forces rwandaises, au PK13, PK12 et PK11, à la sortie nord de Bangui, on assiste malheureusement à un déplacement massif des populations de ce secteur. Le marché du PK12, qui accueillit habituellement un poumon économique du nord de la capitale, est devenu miraculeusement une place fantôme. Les étalages et les murs de boutiques ont laissé place à un amas de ruines et des traces de combats militaires.
Selon certains habitants du quartier PK12, les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) auraient annoncé qu’ils vont attaquer à nouveau les positions des forces loyalistes le 19 janvier prochain. Selon leur source, les prochaines attaques vont être violentes que celle du 13 janvier, et il y’a donc raison de quitter la zone pour éviter d’être pris pour cible par les deux camps. Au même moment, aux PK11 et PK13, beaucoup ont préféré quitter leur foyer en raison de leur ethnie, occasionnant des mouvements croisés des populations,.
Pour l’heure, certains quartiers de la capitale sont relativement tranquilles, d’autres sont secoués par des rumeurs et des menaces d’enlèvement orchestré par la milice du pouvoir ou des rebelles.
À suivre…
Par : Gisèle Moloma, CNC.