Communiqué spécial
Le Collectif « Touche pas à ma Constitution » condamne fermement la nature des actes perpétrés dans la ville de Ndélé et exige la démission du gouvernement de Firmin NGREBADA suivie de l’arrestation de tous les Chefs de guerre en vue de garantir la paix.
Le Collectif « Touche pas à ma constitution » a récemment pris position invitant non seulement l’ensemble de la classe politique centrafricaine à une prise de conscience collective et à l’arbitrage de la Communauté internationale à l’issue des tensions politiques qui secouent actuellement notre pays. En effet, depuis quelques jours il a été donné de constater que la ville de Ndélé plonge dans une flambée des actes de violences faisant plusieurs victimes. Il en résulte que, les groupes armés ont pris pour cible la population civile. Pour ce faire, la nature des actes perpétrés par ces entités sont susceptibles d’être qualifiés de crime contre l’humanité.
Fort de ce qui précède, le gouvernement qui dirige le Premier ministre Firmin NGREBADA ne semble plus être à la hauteur de la mission qui lui est confiée pour restaurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire. En effet, depuis la mise en place de cette équipe gouvernementale sa riposte face à la barbarie ne consiste qu’à pondre des communiqués. Au vu de ses limites, le Collectif « Touche pas à ma constitution », organisation de société civile de la Diaspora centrafricaine qui milite pour la légalité constitutionnelle et la promotion des droits de l’homme exige la démission de ce gouvernement et prend à témoin l’opinion internationale et nationale sur la gravité de actes commis par les groupes armés. Par-ailleurs, le Collectif « Touche pas à ma constitution » condamne fermement les actes commis par les bandes armées et demande l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les derniers évènements ; enfin insiste sur l’arrestation de tous les Chefs guerres en vue de garantir la paix. Le Collectif «Touche pas à ma constitution» martèle qu’il défendra par sacerdoce toute forme d’acte pouvant mettre en danger le respect stricto sensu de la Constitution centrafricaine et la défense des Droits de l’homme.
Fait à Paris le 30 avril 2020
Le Coordonnateur Général
Godfroy- Luther GONDJE-DJANAYANG
Ampliations :
Le Secrétaire Général de l’ONU,
L’Union Africaine,
La CEEAC,
Les Chefs d’États de la CEMAC,
L’Élysée,
Les USA.