COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Au moment où le peuple centrafricain est massacré de façon constante par les criminels avec la grande complicité des autorités centrafricaines, le régime tyrannique actuel que dirige Monsieur Faustin-Archange TOUADERA utilise l’offensive du terrorisme institutionnel pour bâillonner la liberté de manifester qui est chaleureusement garantie par la Constitution du 30 mars 2016.
Depuis le retour à la légalité constitutionnelle, le niveau de la crise centrafricaine a atteint son paroxysme par l’inefficacité et l’amateurisme qu’incarnent les autorités qui ont bradé la République centrafricaine pour satisfaire leurs intérêts personnels.
Le « Collectif touche pas à ma constitution », organisation de la société civile de la diaspora centrafricaine, a appris la triste nouvelle de l’arrestation arbitraire du porte-parole Crescent BENINGA, en date du 18 avril 2019 par le procureur général. Il ressort des allégations non fondées selon lesquelles les membres de GTSC seraient des instigateurs du trouble à l’ordre public et d’atteinte à la sureté de l’État.
Le « Collectif touche pas à ma constitution » retorque et précise que les véritables instigateurs du trouble à l’ordre public et d’atteinte à la sureté de l’État sont des assassins du peuple centrafricain que le régime actuel décide de manière immorale d’en faire leur promotion en les nommant à des hautes fonctions régaliennes tout en trahissant délibérément le pacte social scellé par les principes constitutionnels.
Au regard de cette situation gravissime qui vient encore alourdir le comportement despotique de ce régime en place, il est temps que le peuple souverain puisse prendre ses responsabilités en exigeant d’une part, la libération immédiate de Crescent BENINGA, et d’autre part en appel à la démission de ce régime autocratique.
Fait à Paris, le 18 avril 2019
Coordonneur Général
Godfroy-Luther GONDJE-DJANAYANG
Ampliations
-ONU
-Union Africaine
-Union Européenne
-CEEAC
-Élysée
-États-Unis
-Ligue Internationale des Droits de l’Homme
-Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme
-Amnesty International