Bangui (CNC) – La ville de Bérengo a accueillie le dernier Empereur d’Afrique, Bokassa, dans le palais qu’il s’est fait construire. Laissé à l’abandon des années, ce palais vie actuellement une nouvelle vie. Réquisitionné par les mercenaires russes pour une partie de la formation des FACA depuis presque un an.
Plusieurs mois se sont écoulés et plusieurs formations ont eu lieu mais il est quasiment impossible de savoir ce qui y est instruit précisément au contraire des autres formations faites par l’EUTM-RCA.
Le peu de chose qui transpire n’est pas très reluisant. Les FACA n’aurait-il pas le droit de parler de ce qui se passe dans l’enceinte de Bérengo ? Si tel est le cas, pourquoi ? Si c’est de la formation, il n’y a aucune raison de ne pas pouvoir en parler.
De source sure, dans cette enceinte les relations entre l’armée républicaine et les fils de la Volga sont comme la pluie des mangues, tempétueuses et orageuse. Les russes semblent mépriser les soldats qui eux viennent se faire former. Comment apprendre quand les mercenaires instructeurs n’ont aucun respect pour leurs stagiaires ? comment avoir envie de venir alors que le stagiaire sait qu’il sera traité comme un chien ?
Alors parfois les tensions provoquées par le dédain explosent et les coups de points volent. Est-ce de l’instruction quand instructeurs et stagiaires se battent ? Rien de bon ne peut sort de la colère.
Parmi les stagiaires, il y a aussi des russes. Sont envoyés le tout-venant sans expérience. Quels sont les conditions de recrutement ? Seulement être volontaire pour partir quelques temps dans un pays chaud et en profiter ? Si les instructeurs recrutés n’ont pas d’expérience et se font former sur place avant de devenir à leur tour instructeur, la qualité de la formation est-elle si bonne que cela ?
Certains FACA arborent une plaque sur laquelle est inscrit « commando russe ». devient-on un commando en étant formée par des personnes qui ne sont ni militaire ni expérimenté au combat ? N’est-ce pas faire croire à nos soldats des mensonges et les prendre pour des imbéciles ?
Entre FACA ils osent se parler un peu et ceux qui n’y sont pas allés redoutent cette période. Durant ces semaines dans ce palais qui a perdu toute splendeur, on dit qu’ils regrettent les formations des autres pays, surtout celles des français avec qui dialoguer est simple. Les soldats français et centrafricains utilisent une langue commune, empêchant toute difficulté de compréhension et rapidement les français apprennent quelques mots et phrases de sango. Tout le monde ne souhaite que le meilleur pour les FACA, pourvu que les bons choix soient faits. Qui vivra, verra.
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