Nouveau massacre à Kouki : des civils victimes des mercenaires russes
Un acte hautement criminel a secoué Kouki, une localité de la préfecture de l’Ouham, où des mercenaires russes ont massacré plusieurs dizaines des civils sur des sites miniers locaux.
Dans une série d’événements choquants, les habitants de Kouki ont été témoins d’une atrocité sans précédent perpétrée par des mercenaires russes du groupe Wagner. Sur les sites miniers de Kotabara et Zaranga, situés respectivement à 27 et 32 kilomètres de Kouki, ces mercenaires sèment la terreur et la mort parmi les civils qui y travaillent. Le récit poignant de ces événements laisse entrevoir une tragédie humaine incommensurable.
En effet, le cauchemar a commencé le 9 mars dernier lorsque des hommes armés du groupe Wagner, en provenance de Bossangoa, ont pris d’assaut les sites miniers de Kotabara et Zaranga . Ces mercenaires ont fait preuve d’une violence inouïe, pillant et tuant sans distinction. Des témoins ont rapporté des scènes de chaos et de dévastation, où des civils innocents ont été pris pour cible sans raison apparente. Certains ont tenté de fuir en vain, tandis que d’autres ont été froidement abattus sur place. L’une des victimes, blessée au vendre, a témoigné l’horreur de la situation à la rédaction du CNC. D’après ce jeune, les russes ont emporté de l’or de leurs victimes ainsi que des biens précieux. Ils ont également récupéré leurs motos, en tout une dizaine.
Les survivants, capturés par ces mercenaires, ont été pris en otage et forcés de conduire les motos saisies par les russes jusqu’à Bossangoa. En cours de route, la brutalité des mercenaires russes ne connaissait pas de limites, comme en témoigne le meurtre de deux vendeurs ambulants qui croisaient leur chemin de retour. À la surprise générale, à leur arrivée à Bossangoa, les russes ont libéré les otages, mais leur calvaire était loin d’être terminé.
À leur retour à Kouki, les otages ont été appréhendés par les soldats FACA stationnés à l’entrée de la ville. Pour ces survivants, le soulagement de retrouver leur liberté s’est rapidement transformé en angoisse face à leur nouvelle situation incertaine.
Pour l’heure, Kouki pleure ses morts et réclame justice pour les victimes de cette barbarie innommable.
Par Arsène Féimonazoui
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