Mise en garde constitutionnelle contre une nouvelle candidature de Touadera, Mouammar Bengué-Bossin  Prévient : Troisième mandat ? C’est de la haute trahison

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Mise en garde constitutionnelle contre une nouvelle candidature de Touadera, Mouammar Bengué-Bossin  Prévient : Troisième mandat ? C’est de la haute trahison

 

Nous sommes Dernayo de la CEMAC avec 2,5 milliards de PIB, un échec total, affirme Mouammar Bengué-Bossin
monsieur Mouammar Bengué-Bossin , de son vrai nom Mathurin Bengué Bossin

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 À quelques mois des élections de décembre 2025 en République centrafricaine, la question d’un éventuel troisième mandat de Faustin Archange Touadera attise les tensions. Dans l’émission Patara, le débat politique de la radio Ndéké-Luka, Mouammar Bengué-Bossin , président du Front populaire Zo kwé Zo, a lancé une mise en garde sévère, qualifiant une telle ambition de trahison constitutionnelle majeure.

 

Mouammar Bengué-Bossin a été catégorique : “Si le président Touadera se proclame candidat, il devient coupable de haute trahison.” Pour lui, cette tentative violerait le serment prêté par le président lors de son investiture. Il a rappelé la scène avec précision : “Il a prêté serment, il a levé la main droite en prenant Dieu à témoin.” Selon lui, la présidente de la Cour constitutionnelle avait alors déclaré : “Votre serment va être transcrit, versé au dossier, au greffe qui va être conservé, et on va y faire recours en cas de besoin”. Pour Benguebossan, ce serment engage Touadera à respecter la Constitution, et un troisième mandat serait une rupture directe de cet engagement solennel.

 

Il a insisté sur la clarté de la Constitution de 2016 : “La durée du mandat du président, c’est 5 ans. Le nombre de mandats, c’est 2. C’est la lettre, c’est clair.” Face aux arguments de la majorité, qui évoquent des manifestations populaires pour justifier une candidature, Mouammar Bengué-Bossin a rétorqué : “Vous n’avez pas écrit dans la constitution de 2016 que, en cas de manifestation ou en cas de nouvelle constitution, le président peut être candidat”. Il a balayé toute interprétation floue : “Aucun juriste sérieux ne peut interpréter notre constitution de cette manière.”

 

Mouammar Bengué-Bossin a également évoqué l’esprit de la Constitution pour renforcer son propos : “L’esprit, c’est que nous, Centrafricains, on a déjà connu des dictatures. On n’en veut plus.” Il a expliqué que limiter les mandats est une précaution : “Si on découvre qu’il n’est pas bon, on peut supporter un mandat, deux, pas plus. Qu’il rentre chez lui.” Pour lui, cette règle protège le peuple d’un pouvoir prolongé indûment, et Touadera ne peut s’y soustraire sous prétexte de soutien populaire.

 

Il a aussi rappelé une interview accordée par Touadera à Vox Africa, réalisée par le journaliste Jules Domché : “Le président dit : ‘Je ne ferai pas de troisième mandat.’ Le journaliste a insisté : ‘Vous venez d’avoir le deuxième mandat, vous allez demander un troisième mandat ?’ Il a répondu : ‘Non, on a des institutions qui fonctionnent. Même si je le voulais, la Cour constitutionnelle va refuser.’”. Mohamed Benguebossan a utilisé cet échange pour souligner une incohérence : “Il a dit à son temps, mais aujourd’hui le temps a évolué avec les manifestations. Mais ce n’est pas possible.”

 

Face aux défenseurs de Touadera, comme Abraham, qui ont argué que “le compteur est remis à zéro” avec une nouvelle Constitution et que “c’est l’émanation du peuple”, Mouammar Bengué-Bossin a répliqué : “La preuve que le président Touadera est d’accord avec mon interprétation, c’est qu’en 2015 et en 2020, il n’a pas eu besoin de demander aux Centrafricains de manifester pour dire qu’il doit être candidat.” Il a ajouté, sarcastique : “S’il demande aux gens de manifester, c’est parce qu’il sait qu’il n’a pas le droit d’être candidat”.

 

Enfin, Mouammar Bengué-Bossin a averti des conséquences : “Le président de la République ne veut pas d’élections transparentes. Déjà, le fait de dire qu’il veut un troisième mandat, c’est source de crise.” Il a déploré l’absence de dialogue, notant que Touadera “a déjà annoncé qu’il acceptait le dialogue demandé par le BRDC”, mais sans action concrète : “Nous attendions un décret pour convoquer ce dialogue. Il ne l’a pas fait. Il nous sort l’affaire des DONDRA, c’est de la diversion.”

 

Pour Mouammar Bengué-Bossin, la ligne rouge est tracée : un troisième mandat serait une trahison non seulement de la Constitution, mais aussi du peuple centrafricain qui l’a élu en 2016 et 2020. Ses mots résonnent comme un ultimatum à l’approche d’une échéance électorale explosive….

 

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