MINUSCA : le bureau syndical des contractuels individuels bloqué par la direction

Rédigé le 20 octobre 2025 .
Par : rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies, madame Valentine Rugwabiza et son adjoint, communément appelé DMS font obstruction et refusent d’approuver le dossier de renouvellement du bureau syndical des contractuels individuels de la Minusca, empêchant ces travailleurs d’exercer leurs droits syndicaux.
Rappelons qu’en 2022, un bureau syndical ad hoc avait été établi pour défendre les droits des contractuels individuels de la MINUSCA. Cette structure avait pour mission de représenter ces travailleurs locaux face à l’administration onusienne.
En 2023, ce bureau syndical a rencontré toutes les difficultés du monde pour défendre quatre contractuels individuels licenciés abusivement par Tony Mushimbelé. Ces licenciements s’inscrivaient dans le système mafieux que nous avons dénoncé dans un précédent article, implanté par Jamanca, Sory Sangaré et Olga Lubazandio. Ce système a servi à spolier les salaires des contractuels individuels pendant six ans.
Aujourd’hui, des rumeurs circulent autour du remboursement des sommes volées aux contractuels. Mais le syndicat des victimes rencontre des difficultés majeures face à la direction des Nations Unies qui refuse d’approuver les dossiers pour l’organisation d’élections de nouveaux membres du bureau syndical.
Les contractuels souhaitent organiser ces élections dans les normes pour avoir des informations claires sur cette situation stressante qui les affecte depuis des années. Mais aucune suite n’est donnée au bureau sortant par la direction de la MINUSCA.
Ce blocage constitue une forme d’obstruction au droit syndical des travailleurs des Nations Unies. La MINUSCA torpille délibérément les droits des travailleurs centrafricains sans se gêner, ce qui représente une absurdité totale pour une mission censée défendre les droits humains dans le cadre du maintien de la paix.
Comment une mission de maintien de la paix peut-elle prétendre promouvoir les droits humains en Centrafrique tout en piétinant les droits syndicaux de ses propres employés locaux ? Cette contradiction mine la crédibilité de la MINUSCA.
Le refus d’approuver le renouvellement du bureau syndical s’inscrit dans une stratégie plus large visant à empêcher les contractuels individuels de s’organiser et de réclamer justice pour les spoliations qu’ils ont subies pendant six ans.
En bloquant l’organisation d’élections syndicales, la direction de la MINUSCA prive ces travailleurs de leur droit fondamental à la représentation collective. C’est une violation grave des normes internationales du travail que les Nations Unies sont pourtant censées défendre et promouvoir.
Les contractuels individuels de la MINUSCA attendent toujours que justice leur soit rendue pour les salaires volés pendant six ans. Au lieu de faciliter leurs démarches, la direction de la mission multiplie les obstacles pour les empêcher de s’organiser et de faire valoir leurs droits.
Cette situation montre une fois de plus le double standard appliqué par la MINUSCA : des principes nobles affichés publiquement, mais piétinés dans la gestion interne de ses propres ressources humaines.
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