Bangui (République centrafricaine) – Après avoir subi les caprices des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), les habitants de la ville d’Alindao, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de la Basse-Kotto devraient à nouveau se préparer à subir de Menace et intimidation de la part des mercenaires syriens et libyens de la société Wagner déployés dans leur localité. Ils viennent d’ailleurs de leur lancer un ultimatum de trois jours.
Rédigé par Bertrand Yékoua
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 2 novembre 2022
Menace et intimidation
Selon le ministre conseiller Fidèle Gouandjika, le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera auraient donné carte blanche aux mercenaires de Wagner pour tuer sans être meurtriers., ils ont également le droit de violer sans être violeurs, piller les villes, mais aussi les villages sans être pilleurs. Ainsi, depuis la semaine dernière, à Alindao, ils ont sillonné quartier par quartier pour exiger à chaque propriétaire qui a érigé une clôture en mur, PVC ou en bois autour de sa maison de la détruire au bout de trois jours. Ceci dit, pour les mercenaires de Wagner, il ne devrait plus avoir une maison en clôture à Alindao. Cette mesure vise principalement les propriétaires musulmans, car ce sont eux qui ont l’habitude de construire une clôture autour de leur maison afin de se mettre à l’abri de regard et épargner leur famille. Ceci doit prendre fin d’ici la semaine prochaine, selon les mercenaires de Wagner. Dans le cas contraire, ils vont procéder à la destruction pure et simple de la maison et de sa clôture du récalcitrant. (Menace et intimidation).
D’après un élément de forces armées centrafricaines déployé dans la ville, l’objectif est avant tout d’éviter l’infiltration de la ville par des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Mais pour les habitants d’Alindao, les exactions des mercenaires de Wagner sur les civils dépassent encore celles des rebelles.
« Comment peut-on exiger à un propriétaire de détruire sa clôture alors qu’il a dépensé énormément de l’argent pour la construire? », s’interroge une femme commerçante au marché central d’Alindao. (Menace et intimidation).
Affaire à suivre…
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