Manifestation à Bangui : Les Enseignants Intégrables du Fondamental 1 Réclament Leur Intégration
Bangui, 18 septembre 2023 (CNC) – Alors que la rentrée scolaire bat son plein, une vague de manifestations a secoué le pays lundi dernier lorsque près de 4 000 enseignants intégrables du Fondamental 1 ont pris d’assaut le ministère de l’Éducation. Leur revendication principale ? Leur intégration dans la fonction publique, une promesse maintes fois évoquée par le gouvernement mais jamais tenue.
Le mécontentement gronde parmi ces enseignants intégrables qui se disent lassés des promesses non tenues de l’État. Évelin Wilfried Somaï, déléguée du collectif des enseignants intégrables du Fondamental 1, exprime le sentiment général : “La base revendique les intégrations dans l’immédiat. C’est des intégrations, c’est-à-dire des enseignants du Fondamental 1 en instance d’intégration composés de ressortissants de l’ENI normale et de CPR. Bien avant, il y avait une prise en charge sous forme de contrat pour nous. Mais après les dernières intégrations de 2020, le gouvernement a dit qu’il était question de convertir la ligne budgétaire des contrats pour les intégrations. Il était question d’intégrer chaque année. Bientôt, on va passer quatre ans sans une prise en charge, sans contrat et sans les intégrations.”
Les enseignants intégrables ont tenté de résoudre ce problème à travers des démarches administratives, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas obtenu satisfaction. Évelin Wilfried Somaï ajoute : “Nous avons été à la primature, nous avons été même auprès du Directeur des Ressources de notre ministère de l’Éducation. M. Moukadass nous a dit qu’avec le contrat, ce n’est pas bénéfique pour nous. Le gouvernement est dans la logique d’intégrer parce qu’avec les intégrations, c’est bénéfique pour nous. Le gouvernement n’a pas concrétisé leur promesse. Voilà pourquoi la base est mécontente ce matin. Nous allons poursuivre les manifestations jusqu’à avoir gain de cause.”
La frustration est palpable, et les enseignants intégrables semblent déterminés à poursuivre leurs manifestations jusqu’à ce que leurs demandes soient entendues et mises en œuvre.
Contacté pour commenter la situation, le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation, Diodonné Gazalogo, a affirmé qu’il ne maîtrisait pas ce dossier, renvoyant la responsabilité au directeur général de l’Éducation, Sylvestre Ketteguia. Malheureusement, ce dernier n’était pas joignable pour donner sa perspective sur la question.
Il reste à voir comment cette situation évoluera et si le gouvernement répondra enfin aux revendications des enseignants intégrables du Fondamental 1. En attendant, le monde de l’éducation reste en suspens, avec des milliers d’enseignants intégrables qui attendent désespérément la concrétisation des promesses qui leur ont été faites.
Par D. Y. Ibrahim
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