Au Mali, les manifestations de colère se multiplient face à la pénurie d’eau qui frappe plusieurs villes du pays, ont rapporté des médias locaux.
Alors qu’à Bamako un sit-in s’est tenu vendredi devant la Société Malienne de Gestion de l’Eau ( Somagep), à Bourem (centre) des populations crient leur ras-le-bol et interpellent les autorités, précise le site Studio Tamani.
Pour les services compétents, les ressources en eau disponibles ne couvrent plus les besoins de la population, rapporte la même source.
Et de poursuivre que selon eux, la fin des travaux de construction de la principale station de traitement d’eau à Kabala à la fin de ce mois, devrait constituer une solution durable.
A Bamako, un sit-in a été organisé, vendredi, par le Collectif contre la cherté de la vie devant la Somagep pour dénoncer les coupures récurrentes d’eau à Bamako depuis le début de la saison chaude, explique encore le média malien.
A Bourem, se procurer un bidon d’eau au robinet est devenu quasi impossible au moment où l’unique château d’eau dont dispose la ville n’arrive plus à approvisionner la population, rapporte la même source.
Dépassée par la situation, la Somagep procède à une distribution de l’eau par quartiers. Une solution loin de satisfaire les habitants.
Des habitants sont, en effet, obligés d’aller chercher de l’eau au fleuve ou dans les puits, une situation particulièrement dure en ce mois saint du Ramadan, déplorent des habitants cités par Studio Tamani.
Bourra Goïta, directeur de la Somagep à Bourem explique que cette pénurie d’eau a été provoquée par la baisse du niveau du fleuve et la non alimentation de la nappe.