Bangui (République centrafricaine ) – 22 nov. 2019 00:47
L’UE a estimé que l’état de droit s’est dégradé dans le pays avec notamment l’arrestation d’activistes politiques.
Dans un document préparé pour ses diplomates en prélude aux pourparlers de Harare entre autorités zimbabwéennes et ses représentants, l’Union européenne a souligné que les arrestations et enlèvements de plusieurs hommes politiques constituent de sérieuses entraves à la démocratie au Zimbabwe.
L’UE, s’inquiète également de la lenteur des réformes politiques à Harare surtout la conformité de certaines lois avec la constitution adoptée en 2013.
L’institution européenne avait retiré son aide budgétaire au Zimbabwe en 2002 suite à des sanctions imposées au gouvernement du défunt Robert Mugabe.
Elle l’accusait de violence politique, de violations des droits de l’homme et de fraude électorale.
Les discussions de cette semaine entre l’Union européenne et les autorités zimbabwéennes sont considérées comme un pas important vers une reprise des aides financières de l’UE pour le pays.
Selon les experts, le pays de Emmerson Mnangagwa traverse sa pire crise économique depuis une décennie. Crise aggravée par une sécheresse sévère.
July Moyo, ministre des affaires étrangères par intérim, a déclaré que les discussions qui portent sur toutes les “questions difficiles” sont soutenues par le président Emmerson Mnangagwa .
Déjà le mois dernier le chef de l’Etat zimbabwéen avait décrit les sanctions de l’UE et des États-Unis contre son pays comme un “cancer”.
Avec BBC Afrique