Les Centrafricains roulés dans la farine par les promesses fantômes de la FIFA

 

stade barcelone football
Stade de football à Barcelone

 

 

Bangui, CNC. Les  belles paroles ne font pas les beaux stades. Voilà ce que constatent amèrement les Centrafricains, cinq ans après les promesses en l’air de la FIFA concernant la construction de nouvelles infrastructures sportives dans le pays.

 

En août 2019, Célestin Yanindji, alors président par intérim de la Fédération centrafricaine de football, annonçait fièrement un accord avec la FIFA pour la construction de quatre stades à Mbaïki, Ndélé, Bouar et Sibut. Une aubaine pour le football centrafricain, privé d’infrastructures dignes de ce nom. Mais aujourd’hui, force est de constater que ces promesses se sont évaporées comme la rosée au soleil.

 

“Où sont passés les fonds promis par la FIFA ? Ont-ils été détournés ? Ou n’ont-ils jamais existé que dans l’imagination fertile de nos dirigeants ?”, s’interroge Christian-Aimé Ndota, journaliste sportif, qui a remis cette affaire sur le devant de la scène. Des questions qui restent sans réponse, la Fédération centrafricaine de football et la FIFA se murant dans un silence assourdissant.

 

Cette absence totale de transparence ne fait qu’alimenter les soupçons de malversations. “On nous a vendu du rêve pour mieux nous rouler dans la farine”, s’indigne Prosper, supporter des Fauves du Bas-Oubangui. “C’est une honte pour notre football et notre pays”.

 

Le contraste est saisissant avec d’autres pays africains comme le Sénégal, où la FIFA vient de débloquer 7 milliards de FCFA pour la rénovation du stade Demba Diop. De quoi faire enrager les amateurs de ballon rond centrafricains, qui attendent toujours ne serait-ce que la pose de la première pierre de leurs stades fantômes.

 

Cette affaire jette une lumière crue sur la gestion opaque du football centrafricain. Elle pousse les centrafricains à s’interroger sur l’utilisation des fonds alloués par la FIFA et l’intégrité des dirigeants sportifs du pays. Il est grand temps que toute la lumière soit faite sur ce fiasco et que les responsables rendent des comptes.

 

En attendant, le football centrafricain continue de végéter, privé des infrastructures indispensables à son développement. Une situation qui ne fait que creuser l’écart avec les autres nations africaines et hypothèque l’avenir des jeunes talents du pays.

 

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