Le scandaleux étalage de richesses des ministres centrafricains choque un pays en crise….
Bangui, CNC. L’indécence atteint son paroxysme en République centrafricaine. Alors que la population s’enfonce dans la misère, les ministres du régime Touadéra rivalisent d’ostentation, exhibant sans vergogne leur opulence sur les réseaux sociaux….
Les richesses des ministres centrafricains , un train de vie luxueux qui contraste avec la pauvreté ambiante….
Après l’ancien Premier ministre Firmin Ngrebada et sa luxueuse villa à la cité Bellevue du septième arrondissement de Bangui, suivi des autres ministres et dirigeants, c’est au tour du ministre de la Fonction publique, Marcel Djimassé, d’afficher publiquement son train de vie fastueux. Photos de costumes hors de prix, chaussures dorées, domestiques à son service… Le ministre ne recule devant rien pour étaler sa fortune….
« C’est une honte pour notre pays. Pendant que nous peinons à nous nourrir, ces ministres paradent comme des paons avec leur argent mal acquis », s’indigne Jean-Pierre Sallé, enseignant à Bangui….
Un pays à l’agonie.
Ce comportement scandaleux d’exhibition des richesses des ministres centrafricains intervient dans un contexte national catastrophique. À peine 1,5% de la population a accès à l’électricité. L’eau courante reste un luxe, même dans la capitale. Les infrastructures routières sont inexistantes et le système de santé est au bord de l’effondrement.
« Pendant ce temp à Mongoumba, les malades doivent payer 10 000 FCFA pour utiliser l’ambulance, en plus du carburant. C’est un scandale ! », témoigne le Dr Sylvain Kossi, un médecin centrafricain.
L’inflation galopante aggrave encore la situation. Les prix des denrées de base ont doublé, voir triplés, plongeant de nombreuses familles dans le dénuement total.
Un régime des kleptomanes qui s’enrichit sur le dos du peuple.
Face à ce spectacle indécent, où les richesses des ministres centrafricains sont exhibées au grand jour, les Centrafricains s’interrogent sur les véritables motivations de leurs dirigeants. « Ces gens sont-ils venus pour gérer le pays ou pour s’enrichir ? », s’interroge amèrement Marie Singa, commerçante au marché central de Bangui.
Le contraste entre les richesses des ministres centrafricains et la misère du peuple jette une lumière crue du midi sur les dérives du régime Touadéra. Pendant que le pays s’enfonce dans le chaos, ses dirigeants semblent plus préoccupés par leur enrichissement personnel que par le sort de leurs concitoyens.
L’absence totale de retenue de la classe dirigeante centrafricaine choque jusqu’à l’étranger, ternissant l’image du pays. Sans un sursaut éthique rapide, c’est la crédibilité même des institutions qui risque d’être durablement compromise.
Corbeaunews-Centrafrique