Le gouvernement centrafricain : un repaire de criminels en costume-cravate
Les déclarations du porte-parole du gouvernement Maxime Balalou sur la lutte contre l’impunité en République centrafricaine sont une insulte à l’intelligence des citoyens. Un examen approfondi du gouvernement actuel révèle un véritable nid de criminels occupant les plus hautes fonctions de l’État.
Bangui, 31 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Un repaire de criminels : Hassan Bouba : l’intouchable du régime.
Le cas le plus flagrant est celui de Hassan Bouba, ministre de l’Élevage et de la Santé animale. Inculpé par la Cour pénale spéciale (CPS) et incarcéré au camp de Roux, il a été libéré de force par les mercenaires du groupe Wagner. Non content d’échapper à la justice, il a été réintégré au gouvernement, où il siège encore aujourd’hui en toute impunité.
Ernest Mada : le détournement récompensé.
Le cas d’Ernest Mada, actuel ministre chargé du Secrétariat général du Gouvernement, illustre parfaitement le mépris du régime pour la justice. Accusé d’avoir détourné plus de 80 millions de francs CFA des partenaires internationaux destinés à l’éducation, Mada n’a pas été inquiété par la justice. Au contraire, il a été récompensé par une nomination ministérielle. Cette promotion scandaleuse démontre que non seulement l’impunité règne au sein du gouvernement, mais que la corruption y est activement encouragée et récompensée.
Un repaire de criminels : l’affaire Ndélé 1, une tache indélébile.
Plusieurs autres ministres sont impliqués dans l’affaire Ndélé 1, un scandale qui éclabousse le cœur même du pouvoir. Parmi eux :
– Gontran Djono Ahaba, ministre des Transports
– Gilbert Toumou Deya, ministre délégué chargé du Désarmement
– Le ministre de l’Agriculture
– Le ministre de la Justice
Tous ont été interrogés par la CPS, mais restent en liberté et conservent leurs postes, se moquant ouvertement de la justice qu’ils prétendent servir.
Héritier Doneng : un ministre aux mains sales.
Le cas de Rodolphe Héritier Bonheur Doneng Wazoumon, ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse et des Sports, est particulièrement choquant. Chef et fondateur d’une milice pro-gouvernementale, il est soupçonné d’implication dans plusieurs cas d’enlèvements et d’assassinats. L’incendie criminel ayant coûté la vie à la présidente de l’Association des femmes juristes et à ses enfants lui serait attribué. Malgré ces accusations gravissimes, il est nommé ministre.
Maxime Balalou : le porte-parole aux mains pleines.
Comble de l’hypocrisie, Maxime Balalou lui-même, qui ose parler de lutte contre l’impunité, est impliqué dans des détournements de fonds datant de son passage au Secrétariat général du gouvernement. Sa “punition” ? Une promotion au poste de ministre de la Communication.
Ce gouvernement, loin de lutter contre l’impunité, l’incarne au plus haut niveau de l’État. Les Centrafricains ne peuvent que constater avec amertume que la “justice en marche” dont parle Balalou n’est qu’une sinistre mascarade. Pendant que les criminels en col blanc paradent au sommet de l’État, c’est tout un peuple qui paie le prix de cette corruption généralisée.
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