Le désordre s’accentue à la faculté des lettres et des sciences humaines de l’université de Bangui : le doyen Jean-Claude Azoumaye sème le chaos

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Le désordre s’accentue à la faculté des lettres et des sciences humaines de l’université de Bangui : le doyen Jean-Claude Azoumaye sème le chaos

 

Portrait de monsieur Jean-Claude Azoumaye , Le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université de Bangui.
Professeur Jean Claude azoumaye, Doyen de la faculté des letttres et des sciences humaines

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Sous la direction de Jean-Claude Azoumaye, la faculté des lettres et sciences humaines de Bangui sombre dans le chaos, avec des salles rares et des cours désorganisés.

 

La faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’université de Bangui est un pilier de l’enseignement supérieur en République centrafricaine, regroupant huit départements aux disciplines variées : lettres modernes, philosophie, psychologie, sciences de l’éducation, sciences sociales, sciences de l’information et de la communication, anthropologie et géographie. Ces départements offrent des programmes de licence, master et doctorat, avec des spécialisations pointues. En anthropologie, les étudiants se forment à l’anthropologie de la santé, du développement ou sociale et culturelle. En géographie, ils explorent l’environnement, la climatologie, la géomatique ou la cartographie. Les sciences de l’information et de la communication préparent au journalisme et à la production médiatique, tandis que la psychologie et les sciences de l’éducation forment des cliniciens, des pédagogues et des enseignants.

 

Avec au minimum huit départements, chacun accueillant des étudiants sur cinq années, la faculté nécessiterait 24 à 40 salles pour fonctionner correctement. Les 5 salles de classes , plus d’un amphithéâtre disponibles, créent un goulot d’étranglement qui plonge la faculté dans un chaos structurel.

 

Une organisation des cours entravée par Jean-Claude Azoumaye

 

Malgré la pénurie de salles, les chefs de département se battent jour et nuit pour organiser les emplois du temps. Chaque département a besoin d’espaces pour ses cinq années d’études. En sciences sociales, les étudiants étudient la sociologie et l’économie. En philosophie, ils abordent l’éthique ou la métaphysique. En psychologie, ils explorent la neuropsychologie ou la psychologie clinique. Les sciences de l’éducation se concentrent sur la pédagogie, tandis que les lettres modernes analysent la littérature française, africaine ou comparée. En anthropologie, les cours portent sur la santé ou le développement ; en géographie, sur la cartographie ou l’environnement ; et en sciences de l’information et de la communication, sur le journalisme et la production audiovisuelle.

 

Avec seulement cinq salles, les chefs de département, malgré leurs efforts héroïques, peinent à répartir les espaces. Un groupe de première année en sciences sociales, avec 900 à 1 000 étudiants, ne peut compter que sur l’amphithéâtre Blagué pour des cours en grand groupe, mais cet espace est souvent indisponible à cause des décisions du doyen Jean-Claude Azoumaye. Les étudiants en géographie, qui nécessitent des laboratoires pour la géomatique, ou en psychologie, qui étudient des concepts complexes, subissent les mêmes restrictions. Les chefs de département, qu’il s’agisse de ceux de l’anthropologie, de la philosophie ou des sciences de l’éducation, réorganisent sans cesse des emplois du temps fragiles, souvent perturbés par les choix de Jean-Claude Azoumaye.

 

Ce chaos frappe particulièrement les premières années, où les effectifs sont les plus élevés. Les étudiants, novices dans des disciplines comme la sociologie ou la littérature, peinent à suivre sans encadrement, un problème aggravé par la gestion désastreuse de Jean-Claude Azoumaye.

 

Professeurs et étudiants pénalisés

 

Face à la pénurie de salles, un héritage de 40 ans de négligence étatique, les professeurs adoptent des solutions désespérées. Dans des départements comme les sciences de l’éducation ou la psychologie, ils distribuent des polycopiés – des documents imprimés contenant le contenu des cours – en espérant que les étudiants étudient seuls. En anthropologie, où les discussions sur la culture ou le développement sont essentielles, ces polycopiés ne remplacent pas l’échange avec un enseignant. En géographie, les notions de climatologie ou de géomatique exigent des explications pratiques, impossibles à transmettre par un document. En sciences de l’information et de la communication, les ateliers de journalisme ou de montage vidéo sont réduits à des instructions écrites.

 

Quand une salle ou l’amphithéâtre Blagué se libère, les professeurs se précipitent pour donner des cours oraux, résumant des semaines de contenu en quelques heures. Ces séances, vitales, sont trop rares, notamment à cause des perturbations causées par Jean-Claude Azoumaye. Les étudiants vivent une forme d’apprentissage par correspondance forcée, recopiant des polycopiés sans comprendre leur contenu. Pour les premières années en sciences sociales, avec 900 à 1 000 étudiants, ou en psychologie, avec 500 à 700 étudiants, cette absence d’enseignement structuré est désastreuse, un problème amplifié par les décisions de Jean-Claude Azoumaye.

 

L’amphithéâtre Blagué loué par Jean-Claude Azoumaye

 

Le désordre atteint son paroxysme avec une pratique instaurée par Jean-Claude Azoumaye : la location de l’amphithéâtre Blagué à des organisations extérieures pour des séminaires, conférences ou formations privées. Cet amphithéâtre, seul espace capable d’accueillir des groupes nombreux comme les 900 à 1 000 étudiants de première année en sciences sociales, est essentiel pour les cours. Pourtant, Jean-Claude Azoumaye le loue fréquemment, privant les étudiants de cet espace. Par exemple, des étudiants en sciences sociales, prêts pour un cours de sociologie, arrivent pour trouver l’amphithéâtre Blagué occupé par un événement payant. Les étudiants en psychologie, avec 500 à 700 apprenants en première année, ou en sciences de l’information et de la communication, subissent les mêmes annulations.

 

Ces locations, organisées par Jean-Claude Azoumaye sans égard pour les emplois du temps, pénalisent les étudiants et sabotent les efforts des chefs de département, qui luttent pour organiser les cours. Quand l’amphithéâtre Blagué est loué, les étudiants perdent des leçons essentielles, tandis que les professeurs, frustrés, peinent à maintenir une continuité pédagogique. Cette pratique, qui privilégie l’argent à l’éducation, transforme l’amphithéâtre Blagué en une source de revenus au détriment des étudiants, une aberration sous la direction de Jean-Claude Azoumaye.

 

Un calendrier académique absurde imposé par Jean-Claude Azoumaye

 

Le chaos culmine avec un calendrier académique insensé, décidé par Jean-Claude Azoumaye. Les cours doivent s’achever fin mai 2025, avec des examens prévus en juin 2025. Ce calendrier suppose un enseignement complet, mais les étudiants, privés de cours à cause des locations de l’amphithéâtre Blagué par Jean-Claude Azoumaye, n’ont presque rien appris. En sciences sociales, les notions de sociologie ou d’économie restent floues. En philosophie, les concepts de Kant ou Sartre sont inexplorés. En géographie, les cours sur l’environnement ou la géomatique sont à peine effleurés. En sciences de l’information et de la communication, les techniques journalistiques n’ont pas été pratiquées.

 

Les polycopiés, sur lesquels les étudiants s’appuient faute de cours, sont incompréhensibles sans explications orales. Pourtant, les examens approchent, forçant les étudiants à se présenter sans préparation, une situation imposée par Jean-Claude Azoumaye. Cette précipitation ignore la réalité. Les étudiants qui passeront en années supérieures ou obtiendront leur diplôme auront des lacunes profondes, un problème aggravé par le calendrier absurde de Jean-Claude Azoumaye. Ces diplômés, destinés à des carrières dans l’enseignement, les ONG ou l’administration, entreront sur le marché du travail avec des compétences insuffisantes.

 

Une faculté à l’agonie sous Jean-Claude Azoumaye

 

La FLSH n’est pas la seule à souffrir à l’université de Bangui, mais son désordre, amplifié par Jean-Claude Azoumaye, est particulièrement aigu. Les professeurs, épuisés, enseignent dans des conditions intenables, malgré la pénurie de salles héritée de 40 ans de négligence étatique. Les chefs de département, qui se battent jour et nuit pour organiser les cours, voient leurs efforts anéantis par les locations de l’amphithéâtre Blagué décidées par Jean-Claude Azoumaye. Les étudiants, motivés par des carrières dans la recherche, la communication ou le développement, luttent pour apprendre dans un système qui les abandonne, un système miné par les choix de Jean-Claude Azoumaye.

 

Cette gestion chaotique, menée par Jean-Claude Azoumaye, compromet l’avenir des étudiants et la réputation de l’université. Les diplômés, formés dans des conditions précaires, risquent d’être mal préparés à répondre aux besoins de la République centrafricaine, que ce soit dans l’éducation, le développement ou la culture.

 

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