L’Assemblée nationale centrafricaine exige le limogeage immédiat d’Héritier Doneng

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L’Assemblée nationale centrafricaine exige le limogeage immédiat d’Héritier Doneng

 

L’Assemblée nationale centrafricaine exige le limogeage immédiat d’Héritier Doneng
Héritier Doneng, le chef de la milice de Touadera devenu ministre de sports, devant les députés à l’assemblée nationale le 13 novembre 2024.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Héritier Doneng, chef milicien Requin, et ministre provocateur de la jeunesse et des sports, doit être limogé immédiatement de ses fonctions, exige l’Assemblée nationale centrafricaine, dénonçant ses attaques contre la République.

 

Des affaires impliquant le ministre centrafricain de la Jeunesse, des Sports et de l’Éducation Civique dévoile une fois de plus l’arrogance et l’impunité d’un homme qui se croit au-dessus des lois de son pays : Héritier Doneng. Ce ministre, censé incarner l’exemplarité et promouvoir les valeurs de respect et de tolérance, s’est illustré par une conduite indigne, insultante et dangereuse, ridiculisant les institutions républicaines et la morale publique.

 

Une audition révélatrice de Héritier Doneng et une sortie scandaleuse

 

Le 2 mai 2025, Héritier Doneng est convoqué par la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale, dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale prévu par l’article 122 de la Constitution. L’objet de l’audition est grave : une note signée par le ministre, suspendant la participation de l’équipe nationale A de football à toutes les compétitions internationales. Si les échanges se déroulent dans un cadre apaisé, la suite des événements dévoile le vrai visage du ministre. Loin de faire preuve de retenue ou de responsabilité, Héritier Doneng se lance dans une série de publications sur les réseaux sociaux, d’une virulence inouïe, insultant, moquant et diffamant un élu de la nation, membre de la Conférence des Présidents.

 

Ces propos, décrits comme “choquants” par l’Assemblée nationale, ne sont pas un simple dérapage. Ils constituent une attaque directe contre l’intégrité morale de la Représentation nationale et un affront à l’équilibre institutionnel. En s’en prenant publiquement à un député, Doneng ne se contente pas de violer les principes élémentaires de respect et de décence ; il remet en question la séparation des pouvoirs, pilier de la Constitution centrafricaine.

 

Héritier Doneng affiche un comportement indigne d’un ministre

 

Le document officiel, signé par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Evariste Ngamana, dresse un constat sans appel . Les agissements de Héritier Doneng sont qualifiés d’”acte d’indiscipline gouvernementale”, portant atteinte non seulement à l’Assemblée nationale, mais aussi à l’ensemble des valeurs que le ministre est censé défendre. En tant que responsable de l’éducation civique, Héritier Doneng devrait incarner l’exemplarité, promouvoir le respect et éduquer la jeunesse centrafricaine aux principes républicains. Au lieu de cela, il envoie un “message dangereux” à cette même jeunesse, légitimant l’arrogance, l’irrespect et l’impunité.

 

L’Assemblée nationale ne mâche pas ses mots : un tel comportement “ne saurait être toléré ni banalisé”. Les parlementaires soulignent que les agissements de Doneng dépassent le cadre d’une simple réaction personnelle. Ils représentent une menace pour la paix institutionnelle et l’ordre républicain, des valeurs fondamentales dans un pays en quête de stabilité.

 

Une impunité particulière des “requins du pouvoir”

 

Héritier Doneng incarne cette caste de dirigeants qui se croient intouchables, des “voyous en costume” qui abusent de leur position pour défier les institutions et mépriser le peuple. Son comportement reflète une mentalité de chef autoproclamé, convaincu que le pouvoir lui donne tous les droits, y compris celui d’insulter un élu de la nation. Cette arrogance est d’autant plus scandaleuse qu’elle émane d’un ministre chargé de la jeunesse, un secteur clé pour l’avenir du pays. Comment un tel individu peut-il prétendre éduquer les jeunes Centrafricains alors qu’il se comporte comme un provocateur de bas étage sur les réseaux sociaux ?

 

Le document de l’Assemblée nationale est sans équivoque : Héritier Doneng  doit être sanctionné. Les recommandations sont claires : une condamnation officielle de son comportement et son limogeage immédiat. Ces mesures ne sont pas seulement nécessaires pour restaurer l’honneur de l’Assemblée nationale ; elles sont indispensables pour réaffirmer que nul, pas même un ministre, n’est au-dessus de la loi.

 

Pourtant, selon la Constitution de la VIIe République centrafricaine, l’Assemblée nationale aurait dû voter une motion de censure contre le ministre Héritier Doneng pour ses agissements. Étonnamment, elle s’est contentée de demander son limogeage au Premier ministre, une démarche moins contraignante. Ceci dit, dans la septième république de Touadera, l’Assemblée ne doit plus user pleinement de ses prérogatives constitutionnelles face à un ministre défiant la République ?

 

En un mot, Héritier Doneng n’est pas à la hauteur de la fonction qu’il occupe. Par ses insultes, ses provocations et son mépris des institutions, il a démontré qu’il n’a ni la dignité ni la responsabilité nécessaires pour être ministre. La République centrafricaine, qui aspire à l’unité, à la dignité et au travail, comme le proclame sa devise, ne peut se permettre de confier son avenir à des individus qui se comportent comme des voyous. L’Assemblée nationale a raison de demander son limogeage.

 

 

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