La Poussière de Bangui : Un Fléau Dévastateur
La capitale centrafricaine, Bangui, est confrontée à un fléau insidieux qui empoisonne la vie quotidienne de ses habitants : la poussière. Au cœur de cette métropole animée, les rues autrefois vivantes sont maintenant englouties par des tourbillons de particules fines, une réalité que Thomas, Éric et Frédéric connaissent trop bien.
Thomas, résident au quartier Cité Jean 23 de Bangui, déplore avec amertume : “Chaque pas que je fais dans les rues de notre ville soulève un nuage de poussière, une poussière qui semble s’incruster dans nos poumons, nos maisons, et nos vies.” Son constat est partagé par Éric, un habitant du quartier Garba, dans le cinquième arrondissement de Bangui, qui souligne l’impact néfaste sur la santé publique : “Les maladies respiratoires se multiplient, les enfants et les personnes âgées sont les plus vulnérables. Cette poussière est devenue un poison invisible qui menace notre bien-être.”
Pour Frédéric, un commerçant dans le quartier animé de Ramandji, dans le troisième arrondissement de Bangui, exprime son exaspération : “Nos marchandises sont constamment recouvertes d’une fine couche de poussière, ce qui décourage les clients et affecte nos moyens de subsistance.” La situation s’aggrave avec les précipitations récentes, qui n’ont fait que raviver le problème, transformant les rues en un terrain boueux et glissant, exacerbant les risques pour la santé et la sécurité des citoyens.
La poussière de Bangui n’est pas seulement un problème esthétique ; c’est un enjeu de santé publique et de qualité de vie. Les autorités locales semblent impuissantes face à cette menace croissante, et les habitants réclament des mesures concrètes pour atténuer ce fléau.
En somme, la poussière qui étouffe les rues de Bangui est bien plus qu’une nuisance passagère ; c’est un défi urgent qui exige une action immédiate. Thomas, Éric et Frédéric, comme tant d’autres citoyens, aspirent à un environnement urbain plus sain et sécurisé. Il est temps pour les autorités de répondre à ces préoccupations légitimes et de travailler à préserver la santé et le bien-être de la population banguissoise. La poussière ne doit pas être la sentence quotidienne des habitants de Bangui, mais plutôt un appel à l’action pour un changement durable.
Par Éric Azoumi
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