mercredi, novembre 27, 2024
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La Grande Démission : Comment l’État centrafricain a abandonné son peuple

La Grande Démission : Comment l’État centrafricain a abandonné son peuple

 

Le président Faustin Archange Touadera en costume bleu, endormi complètement lors d'une conférence internationale
Le président Faustin Archange Touadera en costume bleu, endormi complètement lors d’une conférence internationale

 

Anatomie d’un effondrement institutionnel programmé d’un État centrafricain

 

Bangui, CNC. Dans son ouvrage révélateur “La RCA doit-elle toujours dépendre des autres ?” (août 2024), Élie OUEIFIO dissèque avec une précision chirurgicale le processus de démission de l’État centrafricain. À l’heure où les services publics les plus élémentaires ne sont plus assurés, son analyse permet de comprendre comment l’État est passé d’une administration modèle à une structure fantôme.

 

L’effondrement de l’autorité de l’État centrafricain

 

La perte du monopole régalien

 

– Incapacité à assurer la sécurité

– Absence de contrôle territorial

– Paralysie de la justice

– Effondrement du système fiscal

 

La dilution du pouvoir

 

– Multiplication des centres de décision

– Influence des groupes armés

– Ingérences étrangères

– Perte de souveraineté effective

 

La désagrégation administrative

 

Une administration fantôme

 

– Fonctionnaires absents

– Services publics inexistants

– Corruption endémique

– Désorganisation systémique

 

La rupture territoriale

 

– Préfectures abandonnées

– Sous-préfectures non administrées

– Services déconcentrés inexistants

– Collectivités locales dysfonctionnelles

 

Le naufrage des institutions de l’État centrafricain

 

Un exécutif affaibli

 

– Perte d’autorité présidentielle

– Gouvernement inefficace

– Ministères désorganisés

– Décisions non appliquées

 

Un législatif défaillant

 

– Parlement déconnecté

– Lois non appliquées

– Contrôle inexistant

– Représentation fictive

 

La faillite des services publics

 

Éducation en péril

 

– Écoles fermées dans la plus part de nos villages

– Enseignants non qualifiés

– Matériel inexistant

– Générations sacrifiées

 

Santé sinistrée

 

– Hôpitaux presque non fonctionnels

– Personnel médical absent

– Médicaments manquants

– Populations abandonnées

 

Les causes profondes

 

La déliquescence morale

 

– Perte des valeurs

– Corruption généralisée

– Impunité systémique

– Démission éthique

 

L’échec du leadership

 

– Vision absente

– Incompétence

– Intérêts personnels

– Manque de courage politique

 

Les manifestations quotidiennes

 

Dans la capitale

 

– Services municipaux défaillants

– Voirie dégradée

– Éclairage public inexistant

– Insalubrité généralisée

 

Dans les provinces

 

– Isolement administratif

– Services inexistants

– Population livrée à elle-même

– Autorité de l’État centrafricain  absente

 

Le coût humain

 

Impact social

 

– Services essentiels non assurés

– Protection sociale inexistante

– Populations vulnérables abandonnées

– Cohésion sociale détruite

 

Conséquences économiques

– Activités paralysées

 

– Investissements impossibles

– Initiatives découragées

– Pauvreté généralisée

 

Les mécanismes de la démission de l’État centrafricain

 

Au niveau central

 

– Absence de vision

– Nominations partisanes

– Gestion chaotique

– Démotivation généralisée

 

Au niveau local

 

– Représentants absents

– Moyens inexistants

– Autorité bafouée

– Services abandonnés

 

Les solutions proposées par Élie OUEIFIO

 

Restauration de l’autorité de l’État centrafricain

 

– Réhabilitation des services publics

– Formation des fonctionnaires

– Rétablissement de la discipline

– Contrôle effectif du territoire

 

Réformes structurelles

 

– Réorganisation administrative

– Redéploiement des services

– Restauration de la hiérarchie

– Revalorisation de la fonction publique

 

L’urgence d’un sursaut

 

La démission de l’État centrafricain n’est pas une fatalité mais le résultat d’un processus qui peut être inversé. Les solutions existent et passent par :

– La restauration de l’autorité de l’État

– La réhabilitation des services publics

– Le rétablissement de la discipline administrative

– La revalorisation de la fonction publique

 

Comme le souligne Élie OUEIFIO, la reconstruction de l’État est la condition préalable à toute perspective de développement. Sans un État fort et fonctionnel, la RCA ne pourra pas sortir de sa dépendance et retrouver le chemin du progrès.

 

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