La fable de l’austérité : Quand le Sénégal réduit son train de vie pendant que Bangui flambe les deniers publics
Par la rédaction de Corbeau News-Centrafrique.
Un contraste saisissant frappe la Centrafrique en cette fin de cette année 2024. Pendant que le Sénégal réduit drastiquement ses dépenses institutionnelles, la présidence passant de 80 à 49 milliards de FCFA, le pouvoir centrafricain continue sa valse des milliards. Un seul voyage présidentiel engloutit près d’un milliard de FCFA, tandis que 400 millions hebdomadaires sont versés par Bangui au groupe Wagner.
Le grand écart des gouvernances à Bangui
La décision du Sénégal de réduire significativement les budgets de ses institutions majeures résonne comme un électrochoc sur le continent, notamment à Bangui. La présidence diminue son train de vie de 39%, la primature de 56%, quand l’Assemblée nationale consent à une baisse symbolique. Une démarche qui tranche radicalement avec l’hémorragie financière qui caractérise la gestion centrafricaine à Bangui.
Une saignée budgétaire organisé à Bangui par Touadera
Les chiffres donnent le vertige. Chaque déplacement du Président Baba Kongoboro à l’étranger engloutit entre 700 et 800 millions de FCFA. Plus édifiant encore : l’État déverse chaque semaine 400 millions de FCFA pour l’entretien du groupe Wagner : logement, carburant, alimentation inclus. Ce patronage dispendieux intervient alors même que le gouvernement de Bangui parle des caisses publiques exsangues.
Le paradoxe de la fausse “crise” alimentée par le régime
L’ironie atteint son paroxysme quand les autorités centrafricaines invoquent une prétendue crise pour justifier certaines restrictions. Comment concilier cette rhétorique avec des dépenses somptuaires qui engloutissent les ressources nationales ? Le contraste avec la démarche sénégalaise de rationalisation budgétaire n’en devient que plus saisissant.
L’indignation populaire gronde
Sur les réseaux sociaux, les centrafricains ne cachent pas leur stupéfaction face à ce deux poids, deux mesures. D’un côté, un État, le Sénégal, qui assume une cure d’austérité pour assainir ses finances. De l’autre, un pouvoir, de Baba Kongoboro à Bangui, qui maintient un train de vie fastueux tout en pleurant misère. Cette gouvernance à géométrie variable provoque une colère grandissante.
La gestion vertueuse affichée par le Sénégal dévoile au passage, par contraste, les dérives financières qui minent d’autres pays du continent. En RCA, l’absence du mot “austérité” dans le vocabulaire gouvernemental traduit une réalité plus profonde : celle d’un pouvoir qui persiste à vivre au-dessus des moyens d’un pays pourtant exsangue. L’heure des comptes approche, et avec elle, celle des responsabilités.
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