La Dérive Autoritaire de Touadera alias FATOU : La Répression s’intensifie en Centrafrique
La récente arrestation de maître Crépin Mboli-Goumba souligne la montée de la répression politique sous le régime de Touadera, dit FATOU, en Centrafrique.
La méthode utilisée par le régime en place pour réduire au silence ses opposants rappelle les tactiques autoritaires observées dans d’autres régimes autocratiques tels que la Russie et le Rwanda. Sous le prétexte de maintenir l’ordre public, le gouvernement de Faustin Archange Touadera, plus connu sous le surnom de FATOU, a une fois de plus montré son mépris flagrant pour les droits de l’homme et les libertés fondamentales.
Maître Crépin Mboli-Goumba, coordinateur du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) et Président du parti PATRIE, a été arrêté de manière arbitraire alors qu’il s’apprêtait à se rendre au Cameroun pour des raisons médicales. Cette arrestation, ordonnée par FATOU, démontre l’absence totale de tolérance envers toute forme de dissidence politique.
La population centrafricaine doit ouvrir les yeux sur la dérive autoritaire de son gouvernement. Le changement climatique politique en cours atteint des sommets inquiétants, nécessitant une vigilance accrue pour faire face aux défis à venir.
L’arrestation de maître Crépin Mboli-Goumba n’est malheureusement pas un cas isolé dans la série de répressions politiques qui caractérisent le règne de Touadera alias FATOU en Centrafrique. Depuis son accession au pouvoir, FATOU a méthodiquement écrasé toute forme d’opposition, utilisant l’appareil sécuritaire de l’État pour étouffer toute voix dissidente.
Le BRDC, sous la direction de Mboli-Goumba, représente une menace pour le régime en place, car il incarne la résistance civique contre les tentatives de manipulation de la constitution et de perpétuation du pouvoir. En arrêtant arbitrairement son leader, le gouvernement de FATOU envoie un message clair : toute critique ou opposition sera réprimée sans pitié.
Il est ironique de constater que FATOU, un ancien universitaire autrefois acclamé pour son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme, ait rapidement sombré dans les méandres de l’autoritarisme. Son surnom, qui était autrefois synonyme d’espoir pour un changement positif en Centrafrique, est désormais associé à la répression et à la tyrannie.
La communauté internationale ne peut rester passive face à cette dérive autoritaire. Les valeurs démocratiques et les principes fondamentaux des droits de l’homme doivent être défendus sans compromis, même lorsque cela implique de confronter des dirigeants soi-disant élus. Les partenaires internationaux de la Centrafrique doivent exercer une pression diplomatique et économique sur le régime de FATOU pour mettre fin à ses violations flagrantes des droits de l’homme.
Il est également crucial que les citoyens centrafricains se mobilisent pour défendre leurs droits et leur liberté. L’arrestation de Mboli-Goumba devrait servir de catalyseur pour une action collective visant à renverser les tendances autoritaires de leur gouvernement. La résistance populaire est un rempart contre l’oppression, et chaque voix compte dans la lutte pour la démocratie et la justice.
En réalité, l’arrestation de maître Crépin Mboli-Goumba révèle la fragilité de la démocratie en Centrafrique sous le régime de FATOU.
La population centrafricaine doit rester vigilante et unie face à la répression croissante de son gouvernement. Seul un engagement collectif en faveur de la liberté et de la justice peut permettre de renverser la tendance autoritaire qui menace les fondements mêmes de la société centrafricaine.
Par Gisèle MOLOMA
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