La Députée Ali Aziza-Soumaïne Révèle la Misère des Soldats FACA à Thiry
Dans les coins reculés de notre patrie, le pays de Boganda, le pays de Zo Kwé Zo, là où le bruit des batailles est remplacé par le silence étouffant de la négligence, les soldats des Forces Armées Centrafricaines (FACA) mènent une lutte silencieuse pour leur survie. À Thiry, à 90 km de Ndélé, leur réalité est criante, leurs besoins déchirants. Mais leurs voix se perdent dans l’oubli, jusqu’à ce qu’une députée courageuse les fasse résonner dans les couloirs du pouvoir….
La députée de Ndélé-1, Ali Aziza-Soumaïne, a bravé les kilomètres et les obstacles pour témoigner de la vie difficile des soldats FACA à Thiry. Son récit, empreint de préoccupation maternelle et d’indignation citoyenne, révèle une situation intenable, un appel à l’aide resté trop longtemps sans réponse.
Pendant deux ans, ces soldats ont été relégués à Thiry, loin de leurs familles et de leurs droits élémentaires. Privés de salaires, leur dévouement à la protection de la population est confronté à des conditions de vie précaires. Leurs uniformes, témoins muets de leur sacrifice, sont usés par l’indifférence de ceux qui devraient les soutenir.
Dans ses paroles, la députée souligne l’urgence d’une action concertée. Elle implore le ministre de la Défense de venir en aide à ces soldats oubliés, de reconnaître leur courage et leur dévouement en leur assurant des conditions de vie dignes. Son appel résonne comme un cri de compassion et de responsabilité, exigeant que ceux qui portent le fardeau de la protection soient à leur tour protégés.
Dans cette bataille pour la dignité, la députée ne demande pas seulement des paroles, mais des actions concrètes. Elle propose un plan de rotation régulière, une rotation qui permettrait à chaque soldat de retrouver l’espoir et à chaque village reculé de sentir le souffle réconfortant de la solidarité nationale.
“Ces FACA qui sont restés à Thiry, ils ont été installés là depuis deux ans. Ils n’ont pas accès à leur famille, ils ne perçoivent pas leur salaire et ils rencontrent de nombreuses difficultés. En les voyant dans cet état, leurs tenues usées me touchent profondément en tant que maman. En tant que membre de la Commission de Défense à l’assemblée nationale, j’ai été réellement troublée. En constatant de mes propres yeux les réalités de ce village, je lance un vibrant appel au ministre de la Défense pour qu’il vole au secours de ses soldats qui, avec courage, protègent la population mais se retrouvent éloignés de Bangui, dans la détresse. Si quelqu’un a le courage, il doit les encourager, et l’encouragement se traduit par des affectations tous les six mois ou un an pour ces FACA, permettant à d’autres de les remplacer. Ainsi, progressivement, tout le monde bénéficiera d’une rotation et sera dans de meilleures conditions.”
Ainsi, alors que les voix des soldats de Thiry se font entendre à travers les mots de leur représentante, le silence assourdissant qui les entoure doit être brisé. Le ministre de la Défense est appelé à répondre à cet appel pressant, à agir avec la célérité et la compassion qu’exige cette situation.
En réalité, le destin des soldats de Thiry ne peut plus être ignoré. Leur sacrifice mérite reconnaissance et soutien. Puissent les paroles de la députée Ali Meaziza-Soumaïne trouver écho dans les cœurs et les actions de ceux qui ont le pouvoir de changer leur réalité.
Par Moussa Gildas
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